Zurich (awp) - La Bourse suisse devrait ouvrir dans un contexte hésitant jeudi, les investisseurs tentant toujours de déterminer quels seront les impacts réels sur l'économie d'une poursuite de la hausse des rendements des bons du Trésor, du dollar et du prix du baril de pétrole. 

Mercredi soir, les principaux indices américains ont fini en ordre dispersé après un rebond technique, dans un contexte de hausse des rendements des bons du Trésor, le 10 ans ayant dépassé les 4,6% pour la première fois depuis 2007, retient dans son commentaire matinal John Plassard, de Mirabaud Banque. La dollar poursuit de son côté sa progression face à l'euro.

"La volatilité des marchés obligataires américains augmente, bien que nous soyons loin des niveaux alarmants, tandis que le dollar américain continue d'attirer en tant que valeur refuge", constate de son côté Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote. "Rien ne résiste à la domination du dollar américain", note-t-elle.

La journée sera rythmée par l'inflation en septembre en Allemagne et en Espagne ainsi que la deuxième lecture de la croissance américaine pour le deuxième trimestre, qui devrait être revue à la baisse.

A 8h16, le PreSMI de Julius Bär prenait 0,08% à 10'891,13 points. Sur les vingt titres de l'indice phare, un seul, Logitech, pointait dans le rouge, à -0,9%, au lendemain d'un commentaire d'Exine BNP qui a pesé. Les autres titres affichaient des variations minimes, comprises entre +0,13% et +0,06%.

Sur le marché élargi, Basilea bondissait de 2,6%. Le laboratoire a obtenu un succès clinique pour son médicament ceftobiprole dans le traitement des septicémies à staphylocoque doré.

Komax prenait 1,6%. Le fabricant de machines de câblage s'attend à une croissance vigoureuse ces cinq prochaines années dans le sillage de l'acquisition de Schleuniger. Le groupe lucernois s'attend à générer entre 1,0 et 1,2 milliard de francs suisses de chiffre d'affaires d'ici 2028, soit une croissance annuelle moyenne entre 6 et 9%.

Enfin AMS Osram (-15,9%) veut s'assurer des financements de 2,25 milliards d'euros afin de couvrir ses besoins jusqu'en 2025 ou 2026. Le groupe autrichien prévoit de lancer des droits de souscription, des emprunts et d'autres opérations pour lever ces fonds.

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