Zurich (awp) - La Bourse suisse devrait entamer la séance de mercredi sur une note positive, malgré une clôture dans le rouge mardi. La Bourse de New York a, elle, bouclé une troisième séance de baisse consécutive. En Europe, l'inquiétude monte sur le front énergétique, alors que Gazprom a annoncé avoir entièrement suspendu ses livraisons de gaz vers l'Europe via le gazoduc Nord Stream en raison de travaux de maintenance.

"Les principaux indices américains ont fini en baisse hier soir, les investisseurs tentant d'interpréter les paroles de Jerome Powell au symposium de Jackson Hole. Les attentes de relèvement des taux de la Fed pour décembre 2022 sont maintenant à 3,75%, soit le plus haut niveau depuis le début de l'année", a souligné John Plassard, de Mirabaud Banque.

Au Japon, la production industrielle a poursuivi son redressement en juillet, tirée notamment par les secteurs de l'automobile et des machines. En Chine, l'activité manufacturière s'est en revanche de nouveau contractée en août, sous le poids des restrictions anti-Covid et de la canicule.

A 08h15, le Swiss Market Index (SMI) affichait une hausse de 0,54% à 11'071,79 points dans le marché avant-Bourse concocté par la banque Julius Bär. L'ensemble des composantes de l'indice phare de la place zurichoise se présentait en vert, à l'exception de Geberit (-0,3%) et Logitech (-0,8%).

Accelleron, l'actuelle unité turbocompresseurs d'ABB (+1,2%), prévoit toujours d'entrer en Bourse début octobre. Une politique de versement de 50 à 70% du bénéfice net comptable sous forme de dividende est promis aux investisseurs.

Les poids lourds Nestlé, Roche et Novartis évoluaient à la même allure (+0,2%).

Sur le marché élargi, Komax (+2,7%) désormais fusionné avec Schleuniger vise des recettes de 560 à 580 millions et une marge opérationnelle (Ebit) d'environ 11% pour l'exercice en cours.

Clariant (+1,2%) annonce la vente de ses activités dans les composés d'ammonium quaternaire (quats) pour 113 millions de dollars.

Stadler (-0,8%) a annoncé l'arrivée d'un nouveau patron en même temps que la nouvelle année. Le bénéfice net semestriel a été réduit à peau de chagrin et les objectifs de rentabilité rabotés.

Dormakaba (-2,3%) confirme avoir vu sa rentabilité restreinte par de frais liés à l'externalisation de son ancienne filiale Mesker.

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