Zurich (awp) - La Bourse suisse hésitait à remettre les gaz mardi, après avoir câlé lundi dans sa progression presque ininterrompue en novembre. Wall Street avait aussi marqué le pas, les principaux indices new-yorkais limitant toutefois les dégâts.

"Les marchés aux Etats-Unis ont démarré la semaine sur une note prudente - sans surprise au terme d'une période d'accélération et à l'approche des rééquilibrages de fin de mois ainsi que de la publication dans le courant de la semaine de données sur l'inflation," résume Tony Sycamore, pour la banque IG.

"Aujourd'hui, c'est la confiance du consommateur en Allemagne (décembre) qui sera à l'honneur, tout comme l'agrégat M3 en zone euro (octobre) et l'indice manufacturier de la Fed de Richmond," énumère de son côté John Plassard, pour Mirabaud Banque.

A l'avant veille de la grand-messe pour le climat, qui se tiendra cette année à Dubaï, les intervenants scrutent en outre déjà du côté de Vienne et de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétroles (Opec), qui avec son allié Russe notamment doit statuer à partir de jeudi sur le maintien des restrictions volontaires de production pour empêcher une dépréciation du prix de l'or noir.

A 08h15, le préSMI extrapolé par Julius Bär s'enrobait de 0,07% à 10'828,71 points, nonobstant un tableau presque exclusivement rouge.

Le géant pharmaceutique Novartis (+1,1%) constituait l'unique heureuse exception, qui a modérément relevé ses ambitions de croissance à moyenne et longue échéance. Toutes les autres composantes s'affaissaient de 0,1%, comme les poids lourds Nestlé et le bon Roche, à 0,2%, à l'image d'UBS, Richemont ou encore ABB.

Au SLI, Julius Bär dérapait de 1,8%, handicapé par une recommandation à la vente émanant de Morgan Stanley.

Le spécialiste des réactions chimiques hasardeuses Dottikon ES égarait 0,2%, après avoir connu sur la première moitié de son exercice décalé un tassement de sa rentabilité.

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