Zurich (awp) - La Bourse suisse s'apprêtait à ouvrir en baisse mercredi, après avoir bouclé la séance de la veille en timide hausse. L'agenda des nouvelles restait plutôt dégarni.

Dans l'après-midi, les investisseurs s'intéresseront à quelques données macroéconomiques américaines ainsi qu'au discours du président de la Fed sur la situation économique actuelle.

"Les indices européens devraient ouvrir en baisse ce matin au lendemain d'un discours virulent du président américain à l'encontre de l'Union Européenne (UE) et de la Chine. La signature de la "phase I" s'éloigne un peu plus", ont commenté les analystes de Mirabaud Securities. "Enfin, lors de son audition par le Congrès Jerome Powell pourrait bien doucher l'espoir des investisseurs qui espéraient encore une baisse des taux avant la fin de l'année.", ont-ils ajouté.

A 08h10, le SMI pointait dans le rouge, lâchant 0,55% à 10'257,31 points dans les échanges avant-Bourse recensés par la banque Julius Bär. L'ensemble des valeurs vedettes pointait dans le rouge.

Les poids lourds Novartis (-0,6%), Roche et Nestlé (chacun -0,5%) n'étaient d'aucun soutien.

Richemont (-0,6%) a vu son objectif de cours abaissé par la Banque Royale du Canada.

Sur le marché élargi, Sunrise (+0,4%) allait à contre-courant de la tendance baissière. L'opérateur a vu ses revenus légèrement progresser au 3e trimestre, et a fortement accru sa rentabilité, son bénéfice net s'envolant en l'espace d'un an de plus de moitié (+51,7%) à 48 millions de francs suisses. Le renoncement au rachat d'UPC coûtera entre 70 et 75 millions à l'opérateur.

Bâloise (+0,4%) profitait également de ses solides résultats. L'assureur a vu son volume d'affaires croître sur les neuf premiers mois de l'année. Il vise un retour en espèces de plus de 400 millions de francs suisses en 2019.

Le groupe bancaire EFG International (+0,5%) a vu la progression de sa masse sous gestion (AuM) s'accélérer au cours des derniers mois. A fin octobre, celle-ci s'inscrivait à 150,7 milliards de francs suisses.

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