ArcelorMittal bondit de plus de 10% à 15,838 euros, soit la plus forte hausse du CAC 40, des perspectives optimistes ayant relégué au second plan des résultats 2019 dégradés. Le PDG Lakshmi Mittal a décelé des premiers signes encourageants d'amélioration, en particulier sur ses marchés clés aux Etats-Unis, en Europe et au Brésil. Selon le patron du premier sidérurgiste mondial, les clients reviennent sur le marché de l'acier et soutiennent ainsi les prix. Les investisseurs saluent également la discipline financière du groupe.

Malgré un exercice difficile, la génération de trésorerie est restée solide, contribuant à réduire la dette nette du groupe à 9,3 milliards de dollars, soit son plus bas niveau jamais atteint.

Conformément à sa stratégie de rémunération de ses actionnaires, le groupe a relevé son dividende annuel de 0,20 dollar par titre à 0,30 dollar par titre.

L'an dernier, ArcelorMittal a été pénalisé par la faiblesse des prix de l'acier et le ralentissement de la demande, notamment en provenance du secteur automobile.

Le géant des métaux de base a accusé une perte nette de 2,454 milliards de dollars contre un bénéfice net de 5,149 milliards en 2018. L'Ebitda a été pratiquement divisé par deux à 5,195 milliards tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 7,1% à 70,6 milliards.

Sur le seul quatrième trimestre, ArcelorMittal a accusé une perte nette de 1,86 milliard pour un chiffre d'affaires de 15,514 milliards de dollars, en repli de 15,3%.