Paris (awp/afp) - L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft a enregistré un chiffre d'affaires de 363,4 millions d'euros au premier trimestre 2019-20, en baisse de 9,2% par rapport au "record" du premier trimestre de l'exercice précédent, mais largement supérieur aux objectifs pour ce trimestre, selon un communiqué.

Les réservations nettes, indicateur privilégié du groupe en termes de revenus, s'élèvent à 314,2 millions d'euros, soit 16% de plus que l'objectif donné lors de la publication des résultats annuels (environ 270 M EUR).

Le groupe explique cette différence par "des taux d'engagement par joueur record" et la bonne visibilité de ses jeux.

L'investissement récurrent des joueurs (PRI), qui peuvent acheter des éléments ou des mises à jour après avoir acheté un jeu, est notamment en hausse de 19,5% par rapport au premier trimestre 2018-19, et représente 47,9% des réservations nettes.

Le PDG du groupe Yves Guillemot salue ainsi la "très bonne performance des jeux d'Ubisoft - et notamment de "Rainbow Six Siege" et d'"Assassin's Creed Odyssey" - avec une très forte croissance de l'investissement récurrent des joueurs sur PC et consoles".

Le groupe souligne également le succès de "The Division 2", sorti en mars : "plus gros succès de l'industrie depuis le début de l'année" en nombre d'unités vendues, et conçu pour inciter les joueurs à réaliser des achats réguliers au cours du jeu.

"Sur les prochaines années, Ubisoft est idéalement positionnée", a affirmé Yves Guillemot, cité dans le communiqué, qui a affirmé plus tard dans une conférence "ne pas être sous pression de la concurrence pour le moment".

Ubisoft a prévu de sortir quatre "blockbusters" (jeux dits "AAA") pendant l'exercice courant: le premier début octobre et les trois autres début 2020.

La société a confirmé ses objectifs annuels d'environ 2.185 millions d'euros de réservations nettes et environ 480 millions d'euros de résultat opérationnel non-IFRS sur l'exercice. Ses perspectives pour le second trimestre sont de 310 millions d'euros de réservations nettes, en baisse de 15% par rapport à l'exercice précédent.

afp/rp