près un warning sévèrement sanctionné qui l'a ramenée dans la zone des 50 euros au début de l'automne, l'action Ubisoft se reprend. Même si elle n'en est pour l'instant qu'à 57 euros, bien loin des 100 euros qui avaient dépassés durant l'été 2018.
Causé essentiellement par les problèmes du jeu Ghost Recon Breakpoint, l'avertissement d'Ubisoft paraît avoir décalé dans le temps les perspectives du groupe, et non les avoir remises en cause.
De ce fait, nombre de bureaux d'études repassent à l'achat sur le dossier, escomptant une 'recovery'. Tel est ce matin le cas de Morgan Stanley, qui a rehaussé sa position sur le titre de l'éditeur de jeux français à 'surpondérer', la cible visée passant de 60 à 80 euros.
'Après la remise à zéro découlant de Ghost Recon' Breakpoint, il semble difficile d'envisager une poursuite de la dévalorisation du titre, indique en substance une note de recherche. En effet, les prochaines sorties de jeux ont simplement été décalées de plusieurs mois afin de les 'polir', et d'éviter une nouvelle déconvenue.
En haut (les ventes) comme en bas (les résultats), les comptes des prochains exercices d'Ubisoft devraient donc en porter la trace, cinq jeux de type 'AAA' étant attendus en 2020/2021.
Au terme de cet exercice, le bénéfice par action Ubisoft est attendu par Morgan Stanley à 3,63 euros, à comparer avec 0,23 euro pour 2019/2020, qui se terminera en mars prochain. 'Si l'exécution s'améliore, le potentiel de hausse du titre semble substantiel', estime la note.
Pour l'heure, 14 des 21 analystes qui suivent le dossier sont d'avis d'acheter ou de renforcer, leur objectif de cours moyen se situant à 66 euros.
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Ubisoft Entertainment figure parmi les leaders mondiaux du développement et de l'édition de jeux vidéo interactifs destinés aux consoles, aux PC, aux smartphones et aux tablettes. Le CA par activité se répartit comme suit :
- distribution de jeux vidéo (57,5%) ;
- édition et production de jeux vidéo (42,5%).
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes de jeux vidéo en ligne (86,3%), de boîtes de jeux vidéo (7,6%), de services (4,7% ; notamment services de livraison digitale ou physique de contenus, services de mises à jour, de correction, d'amélioration et de maintenance) et de licences (1,4%).