En effet, un informateur a remis au quotidien britannique des documents issus d'une enquête interne. La source a décidé de communiquer ces informations après avoir constaté qu'aucune mesure particulière n'avait été adoptée par Wirecard, puisque le cadre en question est toujours en poste à Singapour. Cet épisode réveille une rumeur récurrente concernant Wirecard, celle d'un contrôle comptable un peu lâche parfois accompagné de quelques incohérences. Le 'FT' rappelle que des analystes et des investisseurs avaient déjà émis des doutes sur les comptes en 2008, 2015 et 2016, doutes que l'entreprise avait balayés en évoquant des tentatives de déstabilisation de son cours de bourse.

Concernant la nouvelle affaire, le groupe allemand a démenti toute mauvaise conduite, en précisant que ces investigations internes n'avaient mis en lumière aucun comportement répréhensible, ni dans ses filiales, ni parmi ses employés. Elle décrit l’article comme « faux, inexact et diffamatoire ».

Hier, l’action a chuté, au pire de la session, jusqu’à -25%, pour finir en clôture à 149 EUR (-10%). La société est entrée an bourse en 2006 et a accompli un parcours exceptionnel, enregistrant 12 années de hausse sur les 14 exercices soit un multiplicateur de 2500%.