Zurich (awp) - La Bourse suisse peinait toujours à s'orienter jeudi à l'approche de la mi-journée, après une entame de séance en légère hausse, dans le sillage de Wall Street et de la signature de l'accord commercial partiel entre Washington et Pékin. Mais, à l'image de mercredi, les impulsions manquaient.

Les indices américains ont réagi de manière modérée à la signature à la Maison Blanche par le président américain Donald Trump et le vice-Premier ministre chinois Liu He de la première phase d'un accord commercial, perdant même du terrain en fin de séance.

Expliquant cette modération, Patrick O'Hare de Briefing note que "les indices ont déjà beaucoup grimpé depuis mi-octobre. La valeur des entreprises en Bourse continue à monter mais avec un peu de plus de ralentisseurs sur la route".

Le texte de 94 pages est censé apporter une trêve à la guerre commerciale qui mine l'économie mondiale depuis son déclenchement par le président américain au printemps 2018.

Tout comme la veille, la Bourse suisse manquait d'impulsions. Après une ouverture en hausse de 0,15%, l'indice SMI passait quelques minutes plus tard dans le rouge, avant de se reprendre légèrement, puis retourner en zone négative. Vers 10h40, l'indicateur perdait 0,13% à 10'657,28 points. Le SLI restait en zone négative, lâchant 0,18% à 1641,58 points, alors que l'indicateur élargi SPI gagnait à peine 0,05% à 12'920,55 points.

Sur les 30 valeurs vedettes de la cote, 12 s'inscrivaient en repli, 17 progressant légèrement, alors que Temenos demeurait stable.

Côté perdants, Geberit accentuait sa chute, dégringolant près de 5%, après avoir fait part d'une stagnation de son chiffre d'affaires l'an dernier à 3,08 milliards de francs suisses, un montant inférieur aux attentes. Le spécialiste st-gallois des techniques sanitaires a notamment souffert d'effets de change défavorables.

L'entreprise de Jona était toujours suivie par Adecco (-1,7%), alors que Richemont (-1%) passait devant Swatch Group (-0,9%). Les bancaires UBS et Credit Suisse abandonnaient toutes deux 0,5%.

A l'autre extrémité du classement, Lonza (+1,5%) poursuivait son échappée, devant son poursuivant Sonova (+0,9%) et un peloton emmené par Givaudan (+0,6%), les poids lourds Roche et Nestlé (chacun +0,5%) ainsi que Clariant (+0,5%). Le 3e poid lourds de la cote, Novartis (-0,3%) perdait un peu de terrain.

Partners Group montait de 0,5%. Le spécialiste zougois du capital-investissement a dépassé pour la première fois de son histoire la marque des 80 milliards d'euros de masse sous gestion. A fin décembre, les volumes atteignaient 83,8 milliards d'euros, en hausse de 5% sur six mois.

Du côté du marché élargi, Inficon plongeait de 4,2%. Le fabricant d'instruments de mesure a indiqué mercredi s'attendre à un chiffre d'affaires de 382 millions de dollars et un résultat d'exploitation de 65 millions en 2019, des chiffres sont en net repli par rapport à la performance financière de 2018.

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