"Lorsqu'il est question d'aller au fond des choses quant aux marchés financiers, nous préférons laisser les flux monétaires nous guider vers les causes sous-jacentes", indique Paul Jackson, directeur de la Recherche Multi-Asset, Invesco EMEA ETF. Ce dernier pense que l'injection massive de liquidités par les banques centrales après la crise financière mondiale a contribué à la vigueur du marché haussier sur les actions. Il est convaincu qu'au moins une partie de l'excédent de liquidités nécessaire pour soutenir la croissance économique a pénétré les marchés boursiers.

L'écart actuel entre la croissance de la masse monétaire et la croissance du PIB nominal laisse à penser que les rendements des actions mondiales seront médiocres au cours des 12 prochains mois, ce qui explique sa sous-pondération, même si Invesco EMEA ETF pense que les obligations seront encore moins performantes.