Au Brésil, en revanche, une récente étude montre ainsi que ce phénomène, pourrait entraîner, d’ici à 2020, une baisse substantielle de la production agricole. Une hausse modérée de la température moyenne provoquerait en réalité des dégâts conséquents sur toute une gamme de produits, dans un pays qui a fait de l’agriculture l’un des axes majeurs de son développement.

Le soja, notamment, serait particulièrement affecté : les surfaces qui lui sont consacrées sont ainsi susceptibles de chuter de 21 % dans le meilleur des cas (entendez, si de réels efforts sont réalisés afin de contrecarrer la rapide progression des émissions de gaz à effet de serre...). Et au total, la contraction des surfaces effectivement exploitables se traduirait par une baisse de la production supérieure à 10 millions de tonnes ce qui impliquerait ipso facto une baisse des exportations de l’ordre de 30 %...

La culture de la canne à sucre prospérerait en revanche ; peut-être y a-t-il là un bon arbitrage à long terme ? Mais, quoi qu’il en soit, la problématique de la contraction structurelle du potentiel agricole global demeure. Aussi, par-delà les – désormais quasiment syndicales... – purges ponctuelles, les cours du soja en particulier et des céréales et oléagineux en général ont-ils bien peu de chances de ne pas s’apprécier à moyen terme.
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Les produits ABN AMRO
IsinMnémoTypeSous-jacent
FR00103466191141NCertificat Open-endGraines de soja
FR00103466271142NCertificat Open-endHuile de soja
FR00103715181168NCertificat Open-end QuantoSoja
FR00103079831055NCertificat Open-endIndice Bovespa