En juin, les immatriculations de voitures particulières ont en effet bondi de 9,2% dans l'hexagone, a révélé hier le Comité des constructeurs français d'automobiles, qui a recensé 252 222 ventes. Les groupes hexagonaux ont tiré la croissance, que ce soit PSA, qui a bénéficié de surcroît de la consolidation d'Opel, ou Renault, dopé par Dacia. Les utilitaires légers ne sont pas à plaindre non plus avec +3,7% sur le mois écoulé, soit 48 085 immatriculations.

Matelas de sécurité

Au cours du premier semestre, le marché français a représenté 1,188 million de véhicules particuliers, soit des immatriculations en hausse de 4,7% en brut et de 5,5% à jours ouvrés comparables. Un niveau qui reste très supérieur à l'objectif de progression d'environ 2% affiché par le CCFA sur l'année. Les VUL progressent de 5,1% en brut et de 5,9% en comparable.

Jetons un coup d'oeil au tableau des performances semestrielles (colonne la plus à droite), avec en rouge, les lignes commentées par la suite :
 

Source CCFA

Les groupes français ont représenté 58,5% des immatriculations de véhicules particuliers, avec 32% de parts de marché pour PSA, dont 18% pour la seule marque Peugeot. On constate qu'Opel ne pèse que 3,3% du marché français. Le groupe Renault atteint 26,5%, répartis entre 19,9% pour Renault et 6,5% pour Dacia. Hors constructeurs français, c'est Volkswagen qui affiche la plus grosse part de marché hexagonale, avec 6,3%, devant Toyota (4,1%), Ford (un peu moins de 4%) et Fiat (3,7%).
 

Source Zonebourse, CCFA