À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,27% à 4.848,94 points vers 08h15 GMT et à Francfort, le Dax cède 0,51%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro abandonne 0,38% tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 sont quasiment stables.

L'une des grandes questions de ce début d'année est de savoir si le mouvement de hausse déclenché à Wall Street par l'élection de Donald Trump perdurera, alors que les valorisations y sont déjà élevées.

Le futur président des Etats-Unis entrera officiellement à la Maison blanche le 20 janvier et les investisseurs aimeraient savoir si l'homme d'affaires mettra effectivement en oeuvre ses promesses de dérégulation et de relance qui ont motivé leur optimisme depuis le 8 novembre.

L'Europe, qui a suivi ce mouvement, devrait adopter ce lundi une position d'attente avant la réouverture de Wall Street mardi, d'autant que la journée est pauvre en indicateurs macro-économiques. Seuls seront publiés les indices PMI manufacturiers définitifs européens.

Le calme prévaut également sur le marché des changes, caractérisé depuis plusieurs mois par un raffermissement du dollar, et sur le marché pétrolier, où les cours ont enregistré en 2016 leur plus forte progression annuelle depuis 2009 à la faveur d'un accord mondial de limitation de la production.

Aux valeurs, l'action de la banque italienne Banco BPM, issue de la fusion entre Banco Popolare et Banca Popolare di Milano, prend plus de 4% dans des échanges volatils pour sa première journée de cotation.

L'électricien allemand RWE gagne près de 2% après s'être dit en mesure de verser en une fois, d'ici mi-2017, les 6,8 milliards d'euros réclamés par le gouvernement pour financer le stockage des déchets nucléaires.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)