Depuis plusieurs années, le plus petit des membres de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi met l'accent sur le développement de sa présence dans des pays tels que l'Indonésie, les Philippines et la Thaïlande, stratégie qui le protège plus que d'autres des fluctuations des deux premiers marchés automobiles mondiaux, la Chine et les Etats-Unis.

Comme Nissan et Renault, Mitsubishi, qui a confirmé sa prévision d'un résultat d'exploitation de 110 milliards de yens (882 millions d'euros) sur l'exercice 2018-2019 clos le 31 mars, doit composer avec la fin de l'ère Carlos Ghosn, l'architecte de l'alliance entre les trois constructeurs, désormais démis de ses fonctions chez chacun d'entre eux à la suite de soupçons de malversation financière.

(Service Entreprises)