L'intervention de Jerome Powell zappe complètement les sujets sur lesquels il était attendu.
Le discours qu'il a prononcé à Washington à l'occasion de la conférence célébrant les 100 ans d'existence de la division de recherche et de statistiques de la Fed s'est borné à saluer le travail des membres de son institution.
Ce devait être le 'sommet' de cette séance de mercredi... la montagne a accouché d'une souris : après l'inflexion du discours de la FED mercredi dernier, Wall Street espérait qu'il profiterait de l'occasion pour valider l'agenda d'une détente de taux dès l'entame du second semestre 2024.

Très vite, l'attention des investisseurs s'est donc de nouveau focalisée sur le pétrole... tout comme la veille d'ailleurs: la débâcle du pétrole se poursuit avec -2% sur le Brent qui bascule sous 80$, jusque vers 79,7$.

Le baril de brut léger américain lâche encore -2% à 75,7$ et retrouve des niveaux inconnus depuis le 21 juillet dernier.

De quoi tempérer largement les anticipations inflationnistes d'ici fin 2023 et encourager la détente des T-Bonds US se détendent de -4Pts à 4,5310% et retrouvent leurs meilleurs niveaux de vendredi dernier.

L'embellie est également remarquable sur les Bunds avec -5,5Pts à 2,613%, pour nos OAT avec -6,3Pts à 3,200%, et -8,7Pts sur les BTP italiens à 4,4700%.
Les 'gilts' finissent à la traine, on pourrait dire 'comme d'habitude' : ils n'affichent que -3,2Pt à 4,2800%.

Pratiquement à signaler du côté de l'agenda 'macro' : le Département du Commerce a juste fait état d'une augmentation de 0,2% des stocks des grossistes américains en septembre par rapport au mois précédent, après une diminution de 0,1% en août (chiffre confirmé de l'estimation initiale).

De leur côté, les ventes des grossistes ont grimpé de 2,2% en septembre. Ainsi, au rythme de cette période, il ne fallait plus que 1,33 mois pour écouler les stocks existants, un ratio à comparer à 1,36 mois le mois précédent.

Copyright (c) 2023 CercleFinance.com. Tous droits réservés.