Énergie : Malgré une décrue en fin de parcours, les prix pétroliers ont rebondi la semaine dernière, les gains hebdomadaires avoisinent les 3%. Malgré des statistiques économiques déprimantes en provenance de Chine, qui auraient pu affecter encore davantage le moral des opérateurs, le marché a préféré saluer le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (IEA), qui a revu à la hausse ses prévisions de demande pour 2022 mais aussi pour l'année prochaine (de respectivement 140.000 et 100.000 barils par jour). Même si l'économie mondiale se dirige vers une récession, l'IEA estime que la demande reste vigoureuse au sein des pays non membres de l'OCDE. Au niveau des prix, le Brent de la Mer du Nord se négocie autour de 80 USD tandis que le WTI américain s'échange à 75 USD le baril. Le cours du gaz naturel reste relativement stable, à 125 EUR/MWh pour la référence européenne.

Métaux : La Chine a dévoilé à travers son bureau national des statistiques une batterie de données intéressantes pour apprécier l'évolution de la production de métaux de l'Empire du Milieu. Si la production d'acier est restée déprimée en novembre, car fortement corrélée à la bonne santé du marché de l'immobilier, la production d'aluminium a elle progressé de pratiquement 10% en glissement annuel. Enfin, la hausse des rendements obligataires a pesé sur l'or, mais la relique barbare fait de la résistance en s'échangeant autour de 1800 USD.

Produits agricoles : En ce qui concerne les soft commodities et plus particulièrement du blé, celui-ci se reprend légèrement à 760 cents le boisseau, profitant des interrogations sur les conditions climatiques glaciales qui frappent les régions productrices de blé d’hiver, notamment en Mer Noire. A ce titre, la Russie a déclaré viser une production de 80 à 85 millions de tonnes pour l'année prochaine. C'est moins bien que les 89 millions de tonnes récoltées cette année.