Le PDG de Renault et de l'alliance Renault-Nissan a été de nouveau placé en état d'arrestation vendredi sur la base de nouvelles accusations selon lesquelles il aurait fait passer dans les comptes du constructeur japonais des pertes de 1,85 milliard de yens (14,5 millions d'euros) sur des investissements personnels.

A l'issue d'une première période de détention, Carlos Ghosn a été inculpé le 10 décembre pour avoir omis de déclarer l'intégralité de sa rémunération chez Nissan de 2010 à 2015. Le même jour, l'enquête a été élargie aux trois années suivantes, ce qui a entraîné immédiatement une nouvelle mise en détention, pour une période de 10 jours qui s'achevait jeudi.

Carlos Ghosn a été évincé de la présidence de Nissan dans la foulée de son arrestation. Il est toujours PDG de Renault, même si une direction intérimaire a été mise en place, et reste officiellement à la tête de l'alliance automobile franco-japonaise.

(Daniel Leussink; Arthur Connan pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Renault, Nissan Motor Co Ltd