Les conférenciers étaient nombreux, Wesley Clark, T. Boone Pickens et Eli Broad étaient présents. David Bonderman, dirigeant de TPG Capital qui détient des parts dans AT&T, Lucent Technologies ou encore Ducati, a tenu un discours encourageant sur le contexte financier.

Si les membres républicains du Sénat ont, pour le deuxième jour de suite, réussi à empêcher le début de l'examen du projet de réforme de la réglementation financière, David Bonderman, lui, ne semble pas radicalement opposé à cette idée.

A ses yeux, un environnement plus encadré n'empêche en rien de faire du business. Bien au contraire, c'est "lorsque les choses sont difficiles qu'on peut distinguer le blé de la paille". Autrement dit, David Bonderman pense que les entreprises solides afficheront une bonne santé économique et ce, en dépit de la nouvelle régulation financière.

Il est persuadé que cette réforme ne sera pas une mauvaise chose pour les hommes d'affaires, car les meilleurs sauront s'adapter à ces conditions de fonctionnement plus strictes. Une sorte de sélection naturelle s'opéra via la régulation et le contrôle !

Pour David Bonderman, les risques engendrés par la réforme financière défendue par Barack Obama sont surestimés, et les entreprises n'ont aucun souci à se faire. Il parie sur un retour à "un certain niveau de normalité" du marché bancaire.

Ce desserrement attendu du taux de crédit permettrait aux entreprises d'emprunter dans de bonnes conditions afin de réaliser de nouveaux investissements et de relancer la croissance économique américaine.