La Commission européenne a autorisé l'acquisition de Bombardier Transportation par Alstom. Cette autorisation est subordonnée au respect intégral d'une série d'engagements proposés par Alstom.

Ce dernier a ainsi offert de céder des actifs de Bombardier actuellement affectés au "Zefiro", la plateforme de trains à très grande vitesse développée conjointement avec Hitachi. Alstom s'est aussi engagée à prendre une série de mesures destinées à préserver l'offre conjointe présentée en consortium par Bombardier et Hitachi à HS2, projet qui constitue aujourd'hui la meilleure occasion de produire en Europe un matériel roulant à très grande vitesse.
Alstom a aussi proposé la cession de la plateforme de trains grandes lignes Coradia Polyvalent d'Alstom; de l'usine d'Alstom à Reichshoffen en France; de la plateforme de trains grandes lignes Talent 3 de Bombardier et de l'usine de Bombardier à Hennigsdorf en Allemagne.

Le groupe a en outre proposé de fournir, au profit des concurrents du secteur de la signalisation, de dispositifs embarqués hérités ainsi que des informations et du soutien nécessaires pour garantir la compatibilité.

Enfin, Alstom a proposé de fournir des dispositifs embarqués hérités au gestionnaire néerlandais de l'infrastructure, ProRail, au profit de tous les opérateurs intéressés.

Les engagements définitifs répondent aux problèmes de concurrence recensés par la Commission concernant l'acquisition de Bombardier par Alstom et ont été sensiblement améliorés grâce aux contributions des acteurs du marché. La Commission a donc conclu que l'opération, telle que modifiée par les engagements, ne poserait aucun problème de concurrence.