Associés au groupe allemand Wpd offshore, Alstom (+1,72% à 27,16 euros) et EDF Energies Nouvelles ont à leur tour déposé leur candidature pour les deux sites choisis par le gouvernement dans le cadre du second appel d'offres sur l'éolien marin. Deux champs offshore installés au large de l'île de Noirmoutier (Vendée) et du Tréport (Seine-Maritime) d'une capacité de production totale de 1 000 mégawatts (MW) ont été sélectionnés par l'actuel majorité. Lancé par la précédente il y a deux ans, le premier appel d'offres portait sur quatre sites d'une capacité de production totale de 2 500 MW.

Le duo EDF-Alstom avait remporté trois "lots" (le quatrième était revenu au duo Areva-Iberdrola, qui se verra confier la logistique d'un champ de turbines offshore au large de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor) et sera chargé de l'exploitation des sites basés au large de Fécamp (Seine-Maritime, 498 MW de capacité de production), de Courseulles-sur-Mer (Calvados, 450 MW) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, 480 MW).

Le consortium précité affrontera cette fois un trio constitué d'Areva, de GDF Suez, de Neoen Marine et du groupe portugais EDP Renovaveis, lequel avait remis son dossier hier. Les sites de Noirmoutier et du Tréport doivent entrer en service à compter de 2023, soit cinq ans après ceux de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc.

"La candidature pour ces deux projets supplémentaires confirme l'ambition du consortium, avec Alstom comme fournisseur des éoliennes, de bâtir et de consolider un plan industriel ambitieux et de pérenniser l'activité des futures usines créées par Alstom", a commenté le groupe industriel dans un communiqué.

(G.D)

Valeurs citées dans l'article : ALSTOM, EDF ENERGIES NOUV.