Chinook Therapeutics, Inc. a annoncé qu'une présentation orale ciblée sur le zigakibart (BION-1301) aura lieu le vendredi 16 juin 2023 lors du 60e congrès de l'ERA qui se tient virtuellement et en direct à Milan, en Italie. Résultats intermédiaires actualisés d'une étude de phase 1/2 sur Zigakibart (BION-1301) chez des patients atteints de néphropathie à IgA Zigakibart est un nouvel anticorps monoclonal anti-APRIL actuellement en phase 2 de développement clinique pour les patients atteints de néphropathie à IgA. Le blocage d'APRIL est une approche potentiellement modificatrice de la maladie pour traiter l'IgAN en réduisant les niveaux circulants d'IgA1 déficiente en galactose (Gd-IgA1).

Des données actualisées des cohortes 1 et 2 seront présentées dans le cadre de la troisième partie de l'essai multicentrique de phase 1/2 en cours, qui évalue la sécurité, la tolérabilité, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et les réponses cliniques du traitement par zigakibart en ouvert chez des patients atteints de la maladie d'IgAN. Les points clés de la présentation sont les suivants : Les patients de la cohorte 1 ont initialement reçu une dose intraveineuse (IV) de 450 mg de zigakibart toutes les deux semaines. Après au moins 24 semaines de traitement par voie intraveineuse, les patients de la cohorte 1 sont passés à une dose de 600 mg par voie sous-cutanée (SC) toutes les deux semaines, pour une durée totale de traitement pouvant aller jusqu'à deux ans.

La cohorte 1 a inclus 10 patients, dont deux se sont retirés de l'étude pour des raisons non liées au médicament à l'étude, et huit ont continué à recevoir le traitement. Les patients de la cohorte 2 reçoivent une dose SC de 600 mg de zigakibart toutes les deux semaines pour une durée totale de traitement allant jusqu'à deux ans. La cohorte 2 a inclus 30 patients, dont trois ont été abandonnés parce qu'ils ne remplissaient pas le critère d'éligibilité d'avoir une IgAN confirmée par biopsie, et 27 patients ont continué à recevoir le traitement.

L'excrétion médiane de base des protéines urinaires sur 24 heures pour les patients inclus dans la Cohorte 1 était de 1,2 g/jour, avec un écart de 0,7 u 6,5 g/jour, et l'excrétion médiane de base des protéines urinaires sur 24 heures pour les patients inclus dans la Cohorte 2 était de 1,1 g/jour, avec un écart de 0,3 u 7,0 g/jour. Avec une excrétion médiane de base des protéines urinaires sur 24 heures de 1,1 g/jour pour les patients des cohortes 1 et 2, cette population représente les patients atteints d'IgAN présentant un risque élevé de progression de la maladie rénale. Sécurité et tolérance Au 8 mai 2023, date de clôture des données, le zigakibart a été bien toléré, sans aucun décès ni arrêt de traitement dû à des événements indésirables.

Sur l'ensemble des 40 patients inclus dans les cohortes 1 et 2, toutes les infections ont été de grade 1 ou 2 et seul un sujet a présenté des infections considérées comme liées au traitement (infection virale des voies respiratoires supérieures de grade 1 et grippe). Aucun anticorps anti-médicament n'a été observé chez les patients. Deux patients avaient des taux d'IgG inférieurs à 3 g/L. Un patient de la cohorte 1 a dû cesser de prendre le médicament à l'étude conformément au protocole.

Le patient a atteint la fin du traitement avant la reprise de l'étude. Un patient de la cohorte 2 avait des taux d'IgG inférieurs à 3g/L lors du suivi de la semaine 12 après un arrêt définitif dû au fait qu'il ne remplissait pas les critères d'éligibilité pour avoir une IgAN confirmée par biopsie. Aucune infection n'a été rapportée chez les deux patients dont les taux d'IgG étaient inférieurs à 3g/L. Sur un total de 875 doses administrées par voie sous-cutanée, 16 réactions au site d'injection (RSI) ont été rapportées ( < 2 %).

Toutes les réactions au site d'injection étaient de grade 1 ou 2. Un événement indésirable grave s'est produit (amnésie) qui n'était pas lié au traitement et n'a pas entraîné l'interruption du médicament à l'étude. Le traitement par Zigakibart a entraîné des réductions rapides et soutenues des IgA, des Gd-IgA1 pathogènes, des IgM et, dans une moindre mesure, des IgG, chez les patients atteints d'IgAN. Les effets de Zigakibart sur les biomarqueurs mécanistes ont été très cohérents entre les cohortes 1 et 2. Le traitement par Zigakibart dans le cadre de l'UPCR 24 heures a entraîné des réductions soutenues et cliniquement significatives de la protéinurie chez les patients atteints de la maladie d'IgAN, et ce dans une large gamme de niveaux de protéinurie de départ.

Dans les cohortes 1 et 2 combinées, le zigakibart a entraîné des réductions moyennes du rapport protéines-créatinine des urines de 24 heures (UPCR) de 20 % chez 33 patients après 12 semaines de traitement, de 39 % chez 33 patients après 24 semaines de traitement, de 67 % chez 17 patients après 52 semaines de traitement, de 67 % chez sept patients après 76 semaines de traitement et de 72 % chez cinq patients après 100 semaines de traitement. Des aperçus des essais de phase 3 BEYOND et de phase 2 ASSIST sont également présentés sous forme de présentations orales ciblées (poster numérique avec présentation de 3 minutes) le vendredi 16 juin 2023. Une présentation orale modérée (présentation de 6 diapositives) sur la recherche concernant l'impact des cellules épithéliales tubulaires inadaptées sur la progression de la maladie dans les maladies rénales chroniques sera présentée le vendredi, et une présentation de communication libre (présentation orale en direct de 10 minutes) sur les données initiales de l'étude de phase 1 de CHK-336 chez des volontaires sains sera présentée le samedi 17 juin 2023.