ADP a réalisé vendredi son point d’activité au titre des neuf premiers mois de 2020. Ainsi, l’exploitant d’aéroports a publié un chiffre d’affaires de 1,67 milliard d’euros sur la période, soit une chute de 52,7 % par rapport à la même période de 2019. Le groupe est bien entendu impacté par la crise du Covid-19. Entre janvier et septembre, le trafic du groupe est en baisse de 61,8 % à 72,3 millions de passagers sur un an (hors trafic d'Istanbul Atatürk et hors trafic des aéroports de GMR en 2019).

" La crise liée à l'épidémie de CoVid-19 continue d'affecter le secteur aéronautique et de peser sur la reprise du trafic aérien ", a regretté Augustin de Romanet, le PDG d'ADP.

Dans ce contexte de recrudescence de l'épidémie en France et en Europe, le groupe a dû revoir à la baisse ses hypothèses de trafic pour Paris Aéroport en 2020 de – 63 % à une fourchette de – 65 % à – 70 % par rapport à 2019.


" Notre prévision pour le chiffre d'affaires consolidé pour l'année 2020 est en conséquence située dans une fourchette de – 2,3 à - 2,6 milliards d'euros par rapport à 2019 ", a indiqué Augustin de Romanet.

A l'avenir, le groupe aéroportuaire continuera à mettre en œuvre son plan d'optimisation opérationnel et financier avec un objectif accentué de réduction des charges courantes pour l'année 2020 de l'ordre de 650 à 700 millions d'euros au total, contre 550 millions d'euros précédemment.

Pour traverser la crise, le groupe assure disposer d'une " trésorerie solide lui assurant un niveau de liquidité suffisant ".