Heineken se fait mousser mercredi sur la place d’Amsterdam, où il bondit de 5,87% à 103,45 euros, dans le sillage de solides résultats 2019. Le brasseur néerlandais a engrangé l’an dernier un bénéfice net (part du groupe) de 2,166 milliards d'euros (+13,2% sur un an) et un bénéfice opérationnel de 3,633 milliards d'euros (+16,4%). De son côté, le chiffre d'affaires a progressé de 6,4% à 28,521 milliards d’euros. Heineken a profité de la croissance des volumes de bière (+3,1%), de prix robustes et de l’accent mis sur la « premiumisation ».

Compte tenu de ces performances, Heineken propose de verser un dividende 2019 de 1,68 euro, contre 1,60 euro en 2018.

En amont de ses résultats annuels, Heineken avait annoncé que son PDG, Jean-François van Boxmeer sera remplacé à partir de juin par Dolf van den Brink, l'actuel président de la région Asie-Pacifique pour le groupe.

S'agissant de ses perspectives 2020, Heineken table sur une croissance organique de son bénéfice opérationnel (beia) dans le milieu d'une fourchette à un chiffre en pourcentage, " sauf évolutions défavorables du contexte économique et politique global ".

A ce stade, le groupe indique qu'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact de l'épidémie de coronavirus.

Au vu de ces résultats, UBS a réitéré sa recommandation d'Achat sur le titre Heineken, assortie d'un objectif de cours de 110 euros.