Incyte (Nasdaq: INCY) a annoncé ce jour que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a approuvé le Pemazyre ® (pemigatinib), un inhibiteur sélectif du récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR), pour le traitement des adultes atteints de néoplasmes myéloïdes/lymphoïdes (NML) récidivants ou réfractaires avec réarrangement du FGFR1. Les NML avec réarrangement du FGFR1 sont des cancers du sang extrêmement rares et agressifs pouvant affecter moins d’une personne sur 100 000 aux États-Unis1.

«L’approbation du Pemazyre représente une importante avancée thérapeutique pour les personnes atteintes de NML avec réarrangement du FGFR1 et dont les options de traitement sont actuellement limitées», a déclaré Hervé Hoppenot, PDG d’Incyte. «Il s’agit d’hémopathies malignes complexes dont il existe de nombreux types et cette autorisation met en lumière le leadership constant d’Incyte et son ferme engagement à faire progresser les thérapies proposées aux patients souffrant de formes rares de cancer du sang.»

Les patients atteints d’un NML avec réarrangement du FGFR1 peuvent présenter une atteinte de la moelle osseuse avec une tumeur maligne myéloïde chronique (telle qu’un néoplasme myéloprolifératif [NMP], un syndrome myélodysplasique/NMP) ou une tumeur maligne en phase blastique (telle qu’une leucémie/un lymphome aigu lymphoblastique à cellules B ou T, une leucémie aiguë myéloïde ou une leucémie aiguë à phénotype mixte). L’atteinte de la moelle osseuse peut ou non s’accompagner d’une maladie extramédullaire (MEM); certains patients peuvent présenter seulement une MEM. Les NML avec réarrangement du FGFR1 sont causés par des translocations chromosomiques impliquant le gène FGFR1, avec divers gènes partenaires entraînant une activation constitutive de la tyrosine kinase du récepteur FGFR1 qui impacte la différenciation, la prolifération et la survie des cellules2. Les patients connaissent de fréquentes rechutes car les traitements de première intention existants échouent parfois à induire des réponses cliniques et cytogénétiques durables.

L’autorisation de la FDA est fondée sur les données de l’étude de phase 2 FIGHT-203, un essai multicentrique ouvert à un seul bras qui a évalué l’innocuité et l’efficacité du Pemazyre chez 28 patients atteints de NML récidivant ou réfractaire avec réarrangement du FGFR1. Les patients avaient rechuté soit après une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (allo-GCSH) ou après une thérapie modificatrice de la maladie, ou n’étaient pas éligibles à une allo-GCSH ou à d’autres thérapies modificatrices de la maladie.

  • Les participants à l’étude comprenaient des patients atteints de NML avec translocation 8p11, documenté par analyse cytogénétique conventionnelle, et/ou avec réarrangement du FGFR1 documenté par test FISH séparé (il n’existe pas de test approuvé par la FDA pour la détection du réarrangement du FGFR1 chez les patients atteints de NML récidivant ou réfractaire).
  • Chez les patients en phase chronique dans la moelle osseuse, avec ou sans MEM (N= 18), le taux de réponse complète (RC) était de 78% (14/18; 95% d'IC: 52, 94). Le délai médian de réponse de la RC était de 104 jours (intervalle: 44 à 435 jours). La durée médiane de la RC n’a pas été atteinte (intervalle 1+ à 988+ jours).
  • Chez les patients en phase blastique dans la moelle osseuse, avec ou sans MEM (N= 4), deux patients ont obtenu une RC (durée: 1+ et 94 jours).
  • Chez les patients avec MEM uniquement (N= 3), un patient a obtenu une RC (durée: 64+ jours).
  • Pour tous les patients (N= 28, dont trois patients sans signe de maladie morphologique), le taux de réponse cytogénétique complète était de 79% (22/28; 95% d'IC: 59, 92).

Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 20%) étaient les suivants: hyperphosphatémie (74%), toxicité unguéale (62%), alopécie (59%), stomatite (53%), diarrhée (50%), sécheresse oculaire (50%), fatigue (44%), éruption cutanée (35%), douleurs abdominales (35%), anémie (35%), constipation (32%), sècheresse buccale (32%), épistaxis (29%), décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien (26%), douleurs aux extrémités (26%), perte d’appétit (24%), sécheresse cutanée (24%), dyspepsie (24%), douleurs dorsales (24 %), nausées (21%), vision trouble (21%), œdème périphérique (21%) et vertiges (21%).

«Chez les patients atteints de NML récidivant ou réfractaire avec réarrangement du FGFR1 traités par Pemazyre dans l’étude FIGHT-203, le taux élevé de réponse complète et de réponse cytogénétique complète chez les patients atteints d’une maladie en phase chronique et le taux élevé de réponse cytogénétique complète chez les patients atteints d’une maladie en phase blastique est cliniquement pertinent, en particulier à la lumière de l’absence de ces réponses spécifiques avec les traitements de première intention existants», déclare le Dr Srdan Verstovsek, Ph.D., professeur au service de leucémie, division de la médecine du cancer, Université du Texas, MD Anderson Cancer Center, Houston, Texas, et chercheur principal de l’étude FIGHT-203.

La demande d’autorisation supplémentaire de nouveau médicament (sNDA) pour le Pemazyre dans le traitement des adultes atteints de NML récidivant ou réfractaire avec réarrangement du FGFR1 a été examinée par la FDA dans le cadre d’un examen prioritaire. La FDA accorde la procédure d’examen prioritaire aux médicaments susceptibles de représenter une avancée déterminante dans la prise en charge là où il n’existe pas de traitement actuellement. Grâce à cette désignation, la période d’examen est de six mois, contre 10 mois pour l’examen standard.

Incyte a forgé son leadership dans les formes rares de cancer du sang il y a plus de 10 ans en développant le premier inhibiteur de JAK approuvé par la FDA dans le traitement de certains patients atteints de myélofibrose et de polycythémie vraie. Incyte continue de rechercher des moyens supplémentaires de traiter les formes rares de cancer du sang grâce à son programme de développement clinique LIMBER (Leadership In MPNs Beyond Ruxolitinib), conçu pour évaluer plusieurs thérapies et stratégies expérimentales afin d’améliorer et d’étendre les traitements pour les patients vivant avec des NMP et d’autres affections hématologiques malignes connexes.

Incyte s’engage à soutenir les patients et à éliminer les obstacles à l’accès aux médicaments. Aux États-Unis, les patients éligibles qui se voient prescrire du Pemazyre ont accès à IncyteCARES (Connecting to Access, Reimbursement, Education and Support), un programme complet offrant un soutien personnalisé aux patients, y compris une aide financière, une formation continue et des ressources supplémentaires. Pour plus d’informations sur IncyteCARES, visitez www.incytecares.com ou appelez le 1-855-452-5234.

À propos de FIGHT-203
FIGHT-203 est une étude multicentrique de Phase 2 qui regroupait des patients âgés de 18 ans et plus atteints de néoplasmes myéloïdes/lymphoïdes (NML) avec réarrangement du récepteur 1 du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR1). Parrainée par Incyte, l’étude a évalué l’innocuité et l’efficacité du pemigatinib dans le traitement des adultes atteints de NML avec réarrangement du FGFR1. Les patients ont reçu 13,5 mg de pemigatinib une fois par jour en cycles de 21 jours, selon un schéma continu (la posologie initiale recommandée et approuvée pour une utilisation chez les patients atteints de NML avec réarrangement du FGFR1), ou selon un schéma intermittent (14 jours avec traitement, 7 jours sans traitement, un schéma posologique non approuvé pour les NML avec réarrangement du FGFR1). Le pemigatinib a été administré jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable, ou jusqu’à ce que les patients puissent recevoir une allo-GCSH. Pour plus d’informations sur l’étude, visitez https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03011372.

À propos du Pemazyre® (pemigatinib)
Le Pemazyre, un inhibiteur du récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR), est le premier traitement ciblé autorisé aux États-Unis pour le traitement des adultes atteints de néoplasmes myéloïdes/lymphoïdes (NML) récidivants ou réfractaires avec réarrangement du FGFR1.

Le Pemazyre est également indiqué pour le traitement des adultes atteints d’un cholangiocarcinome localement avancé ou métastatique, récidivant ou réfractaire, préalablement traité, non résécable, avec fusion du FGFR2 ou un autre réarrangement tel que détecté par un test approuvé par la FDA. Cette indication est autorisée dans le cadre d’une procédure accélérée fondée sur le taux de réponse global et la durée de réponse. Le maintien de l’autorisation peut dépendre de la vérification et de la description du bénéfice clinique dans le cadre d’une ou plusieurs études de confirmation.

INFORMATIONS IMPORTANTES EN MATIÈRE D'INNOCUITÉ

Toxicité oculaire
Décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien (DEPR): le PEMAZYRE peut provoquer un DEPR, dont les symptômes sont, entre autres, une vision trouble, des corps flottants ou une photopsie. Dans le cadre des essais cliniques du PEMAZYRE, il n’a pas été effectué de surveillance de routine, notamment par tomographie par cohérence optique (TCO) pour détecter le DEPR asymptomatique; par conséquent, l’incidence du DEPR asymptomatique avec le PEMAZYRE est inconnue.

Parmi les 635 patients ayant reçu une dose initiale de 13,5 mg de PEMAZYRE au cours des essais cliniques, un DEPR est survenu chez 11% des patients, y compris un DEPR de grade 3-4 chez 1,3% d’entre eux. Le délai médian d’apparition du premier DEPR était de 56 jours. Le DEPR a entraîné l’interruption du traitement par le PEMAZYRE chez 3,1% des patients, et une réduction du traitement et son arrêt définitif chez 1,3% et 0,2% des patients, respectivement. Le DEPR s’est résolu ou s’est amélioré à des niveaux de grade 1 chez 76% des patients pour lesquels une modification du dosage du PEMAZYRE a été nécessaire en raison du DEPR.

Effectuer un examen ophtalmologique complet incluant une TCO avant de commencer un traitement par PEMAZYRE et tous les 2 mois pendant les 6 premiers mois et ensuite tous les 3 mois pendant le traitement. En cas d’apparition de symptômes visuels, diriger les patients vers un spécialiste aux fins d’une évaluation ophtalmologique d’urgence, avec un suivi toutes les 3 semaines jusqu’à disparition des symptômes ou interruption de l'administration de PEMAZYRE. Modifier la posologie ou arrêter définitivement la prise de PEMAZYRE comme recommandé dans les informations posologiques du PEMAZYRE.

Sécheresse oculaire: parmi les 635 patients ayant reçu une dose initiale de 13,5 mg de PEMAZYRE au cours des essais cliniques, une sécheresse oculaire est survenue chez 31% des patients, notamment de grade 3-4 chez 1,6% des patients. Traiter les patients avec des émollients oculaires, le cas échéant.

Hyperphosphatémie et minéralisation des tissus mous
PEMAZYRE peut provoquer une hyperphosphatémie entraînant une minéralisation des tissus mous, une calcification cutanée, une calcinose et une calciphylaxie non urémique. L’augmentation des niveaux de phosphate est un effet pharmacodynamique du PEMAZYRE. Parmi les 635 patients ayant reçu une dose initiale de 13,5 mg de PEMAZYRE au cours des essais cliniques, une hyperphosphatémie a été signalée chez 93% des patients sur la base des valeurs de laboratoire supérieures au-dessus de la valeur limite normale. Le délai médian d’apparition de l’hyperphosphatémie était de 8 jours (intervalle 1 à 169). Un traitement hypophosphatant a été nécessaire pour 33% des patients recevant du PEMAZYRE.

Surveiller l’hyperphosphatémie et prescrire un régime pauvre en phosphate lorsque le taux de phosphate sérique est > 5,5 mg/dL. Pour les taux sériques de phosphate > 7 mg/dL, prescrire un traitement hypophosphatant et suspendre, réduire la dose ou arrêter définitivement la prise de PEMAZYRE en fonction de la durée et de la gravité de l’hyperphosphatémie, comme recommandé dans les informations posologiques.

Toxicité embryo-fœtale
D’après les résultats d’une étude sur des animaux et sur son mécanisme d’action, PEMAZYRE peut nuire au fœtus lorsqu’il est administré à une femme enceinte. L’administration orale de pemigatinib à des rates gravides pendant la période d’organogenèse a provoqué des malformations fœtales, des retards de croissance fœtale et des décès d’embryons et de fœtus à des expositions maternelles inférieures à l’exposition humaine sur la base de l’aire sous la courbe (ASC) à la dose clinique de 13,5 mg.

Informer les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux patientes en âge de procréer d’utiliser un contraceptif efficace pendant le traitement par PEMAZYRE et pendant 1 semaine après la dernière dose. Conseiller aux hommes ayant des partenaires féminins en âge de procréer d’utiliser un contraceptif efficace pendant le traitement par PEMAZYRE et pendant 1 semaine après la dernière dose.

Effets indésirables: cholangiocarcinome
Des effets indésirables graves sont survenus chez 45% des patients recevant du PEMAZYRE (n= 146). Les effets indésirables graves chez ≥ 2% des patients ayant reçu du PEMAZYRE étaient les suivants: douleurs abdominales, pyrexie, cholangite, épanchement pleural, insuffisance rénale aiguë, cholangite infectieuse, retard de croissance staturo-pondéral, hypercalcémie, hyponatrémie, occlusion de l’intestin grêle et infection des voies urinaires. Des effets indésirables mortels sont survenus chez 4,1% des patients, notamment: retard de croissance staturo-pondéral, obstruction des voies biliaires, cholangite, septicémie et épanchement pleural.

Un effet indésirable survenu chez 9% des patients ayant reçu du PEMAZYRE a conduit à l’arrêt définitif du traitement. Les effets indésirables nécessitant un arrêt définitif chez ≥ 1% des patients étaient les suivants: occlusion intestinale et insuffisance rénale aiguë.

Un effet indésirable survenu chez 43% des patients ayant reçu du PEMAZYRE a conduit à une interruption du traitement. Les effets indésirables nécessitant une interruption du traitement chez ≥ 1% des patients étaient les suivants: stomatite, syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire, arthralgie, fatigue, douleurs abdominales, augmentation de l’ASAT, asthénie, pyrexie, augmentation de l’ALAT, cholangite, occlusion de l’intestin grêle, augmentation de la phosphatase alcaline, diarrhée, hyperbilirubinémie, allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme, perte d’appétit, déshydratation, hypercalcémie, hyperphosphatémie, hypophosphatémie, douleurs dorsales, douleurs aux extrémités, syncope, insuffisance rénale aiguë, onychomadèse et hypotension.

Un effet indésirable survenu chez 14% des patients ayant reçu du PEMAZYRE a conduit à des réductions de dose. Les effets indésirables nécessitant une réduction de la posologie chez ≥ 1% des patients ayant reçu du PEMAZYRE étaient les suivants: stomatite, arthralgie, syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire, asthénie et onychomadèse.

Les effets indésirables cliniquement pertinents survenus chez ≤ 10% des patients incluaient des fractures (2,1%). Parmi tous les patients traités par pemigatinib, 0,5% ont présenté des fractures pathologiques (ce qui comprenait des patients avec et sans cholangiocarcinome [N= 635]). Une minéralisation des tissus mous, y compris une calcification cutanée, une calcinose et une calciphylaxie non urémique associée à une hyperphosphatémie, ont été observées lors du traitement avec le PEMAZYRE.

Au cours du premier cycle de 21 jours d’administration du PEMAZYRE, la créatinine sérique a augmenté (élévation moyenne: 0,2 mg/dL) et s’est stabilisée au jour 8, puis a diminué pendant les 7 jours sans traitement. Envisager d’autres marqueurs de la fonction rénale si des augmentations persistantes de la créatinine sérique sont observées.

Chez les patients atteints de cholangiocarcinome (n= 146), les effets indésirables les plus fréquents (incidence ≥ 20%) étaient les suivants: hyperphosphatémie (60%), alopécie (49%), diarrhée (47%), toxicité unguéale (43%), fatigue (42%), dysgueusie (40%), nausées (40%), constipation (35%), stomatite (35%), sécheresse oculaire (35%), sécheresse buccale (34%), perte d’appétit (33%), vomissements (27%), arthralgie (25%), douleurs abdominales (23%), hypophosphatémie (23%), douleurs dorsales (20 %) et sécheresse cutanée (20%).

Effets indésirables: néoplasmes myéloïdes/lymphoïdes avec réarrangement du FGFR1

Des effets indésirables graves sont survenus chez 53% des patients recevant du PEMAZYRE à toutes les doses (n= 34). Les effets indésirables graves chez > 5% des patients comprenaient une insuffisance rénale aiguë. Des effets indésirables mortels sont survenus chez 9% des patients ayant reçu du PEMAZYRE, notamment les suivants: insuffisance rénale aiguë, syndrome de dysfonction d’organes multiples et progression de néoplasme malin, survenus chacun chez un patient.

Un effet indésirable survenu chez 12% des patients ayant reçu du PEMAZYRE à toutes les doses a conduit à un arrêt définitif du traitement. Les effets indésirables ayant nécessité un arrêt définitif du traitement étaient les suivants: insuffisance cardiaque, syndrome de dysfonction d’organes multiples, élévation de la phosphatase alcaline sanguine et calciphylaxie. Chez 80% des patients ayant débuté le traitement à la posologie recommandée (n= 20), des effets indésirables ont conduit à l’arrêt du traitement. Chez > 2 patients traités à la posologie recommandée, les effets indésirables ayant nécessité une interruption du traitement étaient les suivants: toxicité unguéale (20%) et hyperphosphatémie (15%).

Des effets indésirables survenus chez 80% des patients ayant débuté le traitement à la posologie recommandée ont conduit à des réductions du dosage du PEMAZYRE. Chez > 2 patients, les effets indésirables ayant nécessité une réduction du dosage étaient les suivants: toxicité unguéale (20%), hyperphosphatémie (20%) et alopécie (15%).

Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 20%) étaient les suivants: hyperphosphatémie (74%), toxicité unguéale (62%), alopécie (59%), stomatite (53%), diarrhée (50%), sécheresse oculaire (50%), fatigue (44%), éruption cutanée (35%), douleurs abdominales (35%), anémie (35%), constipation (32%), sécheresse buccale (32%), épistaxis (29%), décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien (26%), douleurs aux extrémités (26%), perte d’appétit (24%), sécheresse cutanée (24%), dyspepsie (24%), douleurs dorsales (24%), nausées (21%), vision trouble (21%), œdème périphérique (21%) et vertiges (21%).

Interactions médicamenteuses

Éviter l’utilisation concomitante d’inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A et du PEMAZYRE. Si l’utilisation concomitante avec un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A ne peut être évitée, réduire la dose de PEMAZYRE. Éviter l’utilisation concomitante d’inducteurs puissants et modérés du CYP3A et du PEMAZYRE.

Populations spécifiques
Recommander aux femmes allaitantes de ne pas allaiter pendant le traitement par PEMAZYRE et pendant 1 semaine après la dernière dose.

Pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère, réduire la dose recommandée de PEMAZYRE comme décrit dans les informations posologiques.

Pour les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, réduire la dose recommandée de PEMAZYRE comme décrit dans les informations posologiques.

Veuillez consulter les informations posologiques complètes relatives au PEMAZYRE.

Nous vous invitons à signaler à la FDA tout effet secondaire négatif provoqué par des médicaments sur ordonnance. Rendez-vous sur www.fda.gov/medwatch, ou appelez le 1-800-FDA-1088.

Vous pouvez également signaler tout effet secondaire à Incyte Medical Information par téléphone au 1-855-463-3463.

À propos d’Incyte
Incyte est une entreprise biopharmaceutique internationale basée à Wilmington, dans le Delaware, qui se consacre à l’élaboration de solutions pouvant répondre aux besoins médicaux importants non satisfaits grâce à la découverte, au développement et à la commercialisation de produits thérapeutiques exclusifs. Pour plus d’informations sur Incyte, rendez-vous sur Incyte.com et suivez-nous sur @Incyte.

Énoncés prospectifs
À l’exception des données historiques, les sujets évoqués dans le présent communiqué de presse – y compris la question de savoir si ou quand le Pemazyre pourrait fournir une option de traitement efficace pour les patients atteints de NML avec réarrangement du FGFR1, le programme de développement clinique en cours de la Société pour le pemigatinib, le programme d’essais cliniques FIGHT-203, le programme LIMBER et la recherche et l’approche d’Incyte sur les formes rares de cancers du sang et leur traitement – contiennent des prédictions, des estimations et d’autres déclarations prospectives.

Ces déclarations prospectives sont basées sur les attentes actuelles de la Société et sont soumises à des risques et incertitudes susceptibles de provoquer un écart substantiel avec les résultats réels. Ces risques et incertitudes incluent, sans s’y limiter, des développements imprévus et des risques tels que: des retards imprévus; la poursuite d’activités de recherche et développement et des résultats d’essais cliniques éventuellement infructueux ou insuffisants pour répondre aux normes réglementaires applicables ou justifier un développement continu; la capacité à recruter un nombre suffisant de sujets dans les essais cliniques et la capacité de recruter des sujets conformément aux calendriers prévus; les effets de la pandémie de COVID-19 et des mesures prises pour y faire face sur la chaîne d’approvisionnement des essais cliniques de la Société, sur d’autres fournisseurs tiers et sur les activités de développement et de découverte; les décisions prises par la FDA ou d’autres autorités réglementaires; la dépendance de la Société à l’égard de ses relations avec ses partenaires; l’efficacité ou l’innocuité des produits de la Société et des produits des partenaires de la Société; l’acceptation par le marché des produits de la Société et des produits des partenaires de la Société; la concurrence du marché; les exigences en matière de vente, de commercialisation, de fabrication et de distribution; et les autres risques décrits de temps à autre dans les rapports de la Société déposés auprès de la Securities and Exchange Commission, y compris son rapport annuel et son rapport trimestriel sur formulaire 10-Q pour le trimestre clos le 30 juin 2022. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ces déclarations prospectives.

1Gotlib J. World Health Organization-defined eosinophilic disorders: 2017 update on diagnosis, risk stratification, and management. Am J Hematol. 2017;92:1243-1259.

2Reiter A, Gotlib J. Myeloid neoplasms with eosinophilia. Blood. 2017;129(6):704–714.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.