Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 104,10 points, soit 0,58%, à 18.063,99 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,56% à 2.100,93 points et le Nasdaq Composite prend 0,65% à 5.024,71 points.

Si la tendance se confirme l'indice S&P-500 devrait enregistrer son premier gain hebdomadaire après trois semaines d'affilée de pertes.

Les marchés sont également portés par deux promesses: celle de la Réserve fédérale d'avancer avec prudence vers le relèvement de ses taux et celle d'Athènes de soumettre rapidement la liste de réformes réclamée par ses créanciers.

Aux changes, l'envolée du dollar de la veille s'estompe nettement vendredi, le billet vert perdant 1,09% face à l'euro à 1,0786. Comparé à un panier de devises de référence, la devise américaine recule de 1,04%.

Le repli du dollar profite au pétrole, qui avait en partie été affecté jeudi par les propos du ministre koweitien du Pétrole disant que l'Opep n'avait pas d'autre choix que de laisser inchangé sa production, malgré une offre excédentaire sur le marché.

Le brut léger américain gagne 3,96% à 45,70 dollars le baril et le Brent de la mer du Nord prend 1,32% à 55,14 dollars.

Sur le plan sectoriel, tous les indices du S&P-500 sont dans le vert, la santé affichant la plus forte hausse avec un gain d'environ 1%, suivi des "utilities" (+0,9%) et de l'énergie (+0,83%).

Aux valeurs, Nike bondit de près de 5%. Le numéro un mondial des articles de sport a annoncé jeudi soir un bénéfice trimestriel en hausse de 16% et meilleur que prévu.

Côté baisse, Tiffany, autre poids lourd de la cote, abandonne environ 1%. Le joaillier a annoncé vendredi une baisse de 1% de son chiffre d'affaires trimestriel, conséquence d'un dollar fort et d'une demande faible durant la période des fêtes de fin d'année.

Au chapitre des fusions-acquisitions, Simon Property prend 0,9%. La première foncière de centres commerciaux aux Etats-Unis a relevé son offre sur son concurrent Macerich (-6,83%) pour la porter à 95,50 dollars par action en numéraire et en titres, valorisant ainsi sa cible à 23,2 milliards de dollars (21,6 milliards d'euros).

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Nike Inc, Simon Property Group Inc, Tiffany & Co.