L'associé de Renault a précisé que ce rappel lui coûterait 25 milliards de yens (222 millions d'euros).

A la Bourse de Tokyo, le titre Nissan a terminé en recul de 2,69% à 1.084,5 yens, soit un creux de cinq mois après que le constructeur automobile a dit la semaine dernière que des dizaines de milliers de véhicules avaient été produits sans procédure de contrôle de la sécurité adaptée.

Vendredi, le groupe avait précisé avoir provisoirement suspendu l'immatriculation de quelque 60.000 véhicules neufs, les autorités japonaises ayant découvert que du personnel non compétent avait procédé à des tests de sécurité dans six usines japonaises, dont des sites Nissan.

Le ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports, qui a procédé aux vérifications, a dit vendredi qu'il avait demandé à Nissan de préciser d'ici la fin du mois ce qu'il entendait faire pour que ceci ne se reproduise plus.

S'exprimant ce lundi lors d'une conférence de presse, Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, a dit qu'il faudrait environ un mois pour déterminer les causes de ces inspections contraires aux règles.

(Thomas Wilson et Maki Shiraki, Wilfrid Exbrayat et Benoît Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Renault, Nissan Motor Co Ltd