Maurice Levy, président du directoire de Publicis, avait prévenu : après un premier semestre particulièrement performant, le troisième trimestre et la fin de l'exercice 2016 devraient être plus difficiles. Le patron du groupe de communication avait invoqué les effets des pertes de contrats enregistrées en 2015 et en début d'année 2016, notamment aux Etats-Unis, comme P&G ou WalMart. Lors d'un road-show organisé par Natixis, Publicis a réitéré ce message de prudence sur les prochains mois avec une croissance qualifiée de "faible" par le bureau d'études.

Natixis anticipe 0,9% de croissance organique au troisième trimestre. Après une croissance de 12% au premier semestre, la filiale Sapient, très exposée aux Etats-Unis, pourrait elle aussi enregistrer un ralentissement de son activité : la croissance devrait être supérieure à 5%.

Au-delà de cet accès de faiblesse attendu en fin d'année, Publicis devrait renouer avec une vive croissance en 2017 et 2018, récoltant notamment les fruits de sa restructuration. Cette dernière va également soutenir l'amélioration de la marge du groupe. Publicis a confirmé son objectif 2018 d'une marge entre le bas et le milieu de la fourchette 17,3-19,3, en raison notamment de la faible croissance des années précédentes, révèle Natixis.