Les projets font partie d'un programme appelé Shareek, une initiative d'investissement de 5 billions de riyals annoncée par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman en 2021, alors que le royaume travaille avec le secteur privé pour se diversifier hors du pétrole d'ici 2030.

Le programme a approuvé le premier lot de projets, dont cinq investissements d'Aramco dans la pétrochimie, l'informatique en nuage et les moteurs de navires, a rapporté SPA, citant une déclaration d'Abdulaziz Al-Arifi, le directeur général de Shareek.

ACWA Power recevra un soutien pour construire la plus grande usine d'hydrogène vert au monde, Ma'aden recevra un soutien pour stimuler la production d'engrais phosphatés et SABIC construira le premier centre de fabrication de catalyseurs du royaume, a ajouté SPA.

D'autres investissements dans les télécommunications et la logistique bénéficieront également du soutien de Shareek.

Le prince Mohammed a annoncé que le royaume prévoyait d'investir 12 000 milliards de riyals d'ici 2030, dont le programme Shareek, 3 000 milliards de riyals du Fonds d'investissement public (PIF) et 2 000 milliards de riyals d'investissements étrangers.

Dans le cadre de ces plans, les autorités ont également incité les entreprises internationales à investir en Arabie saoudite et à installer leur siège régional à Riyad afin de bénéficier de contrats gouvernementaux.

Mais le royaume a eu du mal à attirer les investissements directs étrangers (IDE), l'un des piliers de Vision 2030, qui ont atteint un peu moins de 4,1 milliards de dollars au premier semestre 2022, soit une fraction de l'objectif de 100 milliards de dollars fixé pour la fin de la décennie.

(1 $ = 3,7524 riyals)