Le comité indépendant mis en place par le constructeur de véhicules industriels suédois Scania a commencé à étudier les conditions de l'offre de rachat que groupe allemand Volkswagen (VW), sa maison-mère, entend lancer sur les 37,4% du capital qu'il ne détient pas déjà. A cette heure, ce comité invite les actionnaires de Scania “à ne pas prendre de décision définitive tant que ses conclusions n'auront pas été publiées”.

Le comité indépendant a recours au conseil financier des banques d'affaires Deutsche Bank et Morgan Stanley. Le cabinet Mannheimer Swartling a été nommé comme conseil juridique.

Son président, Asa Thunman, rappelle que l'objet du comité est notamment de faire valoir le meilleur intérêt des actionnaires.

Le comité prend bonne note des intentions exprimées par Volkswagen, qui n'entend pas déménager le siège social de Scania (actuellement en Suède) ni affecter substantiellement la stratégie.

Le comité indépendant, qui indique que ses travaux n'en sont qu'à un stade préliminaire, ne fournit aucun calendrier indicatif des dates auxquelles interviendront ses décisions.

Pour mémoire Volkswagen, qui est arrivé au capital de Scania en 2000 avant de monter progressivement, propose 200 couronnes suédoises en espèces par action (A et B) Scania, ce qui représente des primes de respectivement 38,4% pour les actions A et 35,6% pour les actions B relativement aux clôtures observées le 21 février, veille de l'annonce, à la Bourse de Stockholm.

En retenant les cours moyens pondérés des volumes des actions Scania de classe A et B durant les 90 jours précédant l'offre, les primes offertes atteignent 57% et 53,3%, estime Volkswagen, qui chiffre le montant de la transaction à 6,7 milliards d'euros.


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