Nomura revient sur le dossier de la banque britannique Standard Chartered (dite StanChart) après l'annonce, hier, d'une levée de fonds de 3,3 milliards de livres sterling. Les analystes maintiennent leur conseil d''achat' ainsi que leur objectif de 1.920 pence, non loin du cours de la valeur à cette heure en Bourse de Londres (1.877 pence, +0,1%).

Les analystes calculent que la levée de fonds devrait réduire de 1,5% le retour sur investissement (ROE) de la valeur à court terme, et provoquer une dilution de 0,11 dollar US du bénéfice par action en 2011. Rappelons que Nomura table maintenant sur un bénéfice par action de 2,09 dollars en 2010 et de 2,17 dollars en 2011.

En attendant, l'opération annoncée en vue de faire face aux exigences supplémentaires en capital issues des normes bancaires de Bâle III est intervenue concomitamment à un point d'activité satisfaisant pour le 3ème trimestre (T3), durant lequel le chiffre d'affaires de StanChart a crû plus rapidement que durant le 1er semestre. La banque tire effectivement l'essentiel de ses revenus d'Asie.

Le ratio de solidité financière 'core' Tier One de l'établissement, soit 11% au T3, passerait à 10,5% en retenant les normes de Bâle III. Un chiffre qui selon Nomura se compare avec celui de HSBC (10,7%), autre banque sino-britannique.

'Le groupe est bien positionné pour profiter de la croissance organique de l'Extrême Orient, d'autant que cette levée de fonds n'est pas significativement dilutive', indique l'analyste. D'ailleurs post-dilution, Nomura calcule un PER de 13,7 pour l'année 2011.


Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.