La saison des résultats des grandes banques américaines se termine sur un feu d'artifice offert par Goldman Sachs. A l'instar de ses concurrentes Morgan Stanley ou Bank of America, la célèbre banque d'affaires a dévoilé des profits en forte progression à la faveur de la multiplication des opérations de fusions & acquisitions. Goldman Sachs affiche la plus forte hausse du Dow Jones, affichant un gain de 2,17% à 399,71 dollars, soutenu également par un rendement du 10 ans bien orienté.

Au troisième trimestre, Goldman Sachs a enregistré un bénéfice net part du groupe en progression de 63% à 5,28 milliard de dollars, soit 14,93 dollars par action. Comme il est d'usage pour la célèbre banque d'affaires, le consensus est très éloigné de la réalité à 10,11 dollars.

Ce bond des profits résulte d'une activité particulièrement dynamique. Les revenus ont augmenté de 26% à 13,60 milliards de dollars, dépassant également aisément les prévisions de Wall Street : 11,67 milliards de dollars. Goldman Sachs a enregistré un important effet de ciseaux, ses coûts n'ayant progressé que de 6% sur la période grâce notamment à un hausse limitée à 2% des rémunérations à 3,17 milliards de dollars.

Le troisième trimestre a été particulièrement faste dans la banque d'investissement, dont les revenus ont progressé de 88% à 3,7 milliards de dollars pour un bénéfice net s'envolant de 302% à 1,82 milliard de dollars. Entre juillet et septembre, les fusions & acquisitions ont affolé les compteurs.

Le volume mondial des transactions a atteint 1 430 milliards de dollars au cours du trimestre, contre 1 340 milliards de dollars au deuxième trimestre et environ 1 000 de dollars au troisième trimestre de 2020, selon Dealogic. En conséquence de quoi, le chiffre d'affaires du conseil a bondi de 225% à 1,648 milliard d'euros, un montant record.

Les métiers de marchés (courtage obligataire et sur actions) n'ont pas non plus démérité. La principale division de la banque a enregistré une progression de 23% de ses revenus à 5,61 milliards d'euros pour un bénéfice net en hausse de 21% à 2,19 milliards de dollars. Ils ont profité en particulier du dynamisme du courtage sur actions, dont les revenus ont bondi de 51% à 3,1 milliards de dollars. Ceux du courtage obligataire sont restés pratiquement inchangés à 2,51 milliards de dollars. Dans ces deux domaines, Goldman Sachs a superformé ses concurrentes.