La dégradation spectaculaire des résultats en bourse aussi bien de Goldman Sachs que de JP Morgan, qui ont baissé en moyenne de 32%, ont contraint Moore Capital à se défaire de l'intégralité de ses actions.

Il vient également de vendre sa participation dans Chevron, deuxième plus grand producteur de pétrole aux États-Unis, qui a enregistré une baisse de la valeur de ses actions de près de 10%. Texas instruments et Pfizer ne sont pas épargnés et, là aussi, Moore Capital Management s'est retiré.

Créé en 1986, Moore Capital a déjà survécu à une crise en 1994 engendrée par une hausse spectaculaire des taux d'intérêts qui s'est soldée par la perte de 90% de ses clients. L'année d'après, il avait redressé la barre générant un bénéfice de 25%.