Saluant hier dans les premiers échanges les bons résultats d'entreprises et les sanctions à l'encontre de la Russie, la bourse de Paris est brièvement repassée au-delà des 6900 points. Les gains se sont ensuite rapidement évaporés et le CAC40 a terminé en baisse de 0.1% à 6780 points, suite à une cyber-attaque attribuée à la Russie sur les sites gouvernementaux ukrainiens.

Sur le front des valeurs, Stellantis a gagné 4.54%, Danone 3.87% et Worldline 1.43% tandis que Renault a perdu 4.27%, Alstom 2.91% et BNP Paribas 1.85%. 

Les indices américains ont quant à eux clôturé en nette baisse, le Dow Jones a perdu 1.38% à 33131 points, le S&P500 a cédé 1.84% à 4225 points et le Nasdaq100 2.6%. 

C'est désormais chose faite, la Russie a
lancé une opération militaire en Ukraine. Les contrats Futures sont désormais rouge vif, laissant présager d'une séance sanglante en Europe, à l'instar de celles des places asiatiques. 
L'indice CAC40 est attendu en net gap baissier de près de 4.5%. 

En données horaires, la configuration se dégrade. Le seuil des 6500 points pourrait être testé aujourd'hui, dernier rempart avec les 6421/6389 points, plus bas de septembre dernier. La volatilité devrait rester au rendez-vous.