La bourse de Paris a aligné hier une deuxième séance de rebond, avec un gain de 2.11% à 6981 points à la clôture, porté par la bonne orientation de Wall Street à l'ouverture et les anticipations d'un statu quo de la Fed. 
Les valeurs cycliques et les pétrolières ont nettement tiré l'indice vers le haut, à l'image de Renault (+5.93%), Airbus (+5.43%), Stellantis (+4.87%), Unibail (+4.04%) ou encore Total (+4%). 

Comme attendu, la Réserve Fédérale a maintenu ses taux inchangés, ne donnant pas de calendrier sur la réduction de son bilan, laquelle est prévue après le début de la hausse des taux. Jerome Powell a indiqué que "le comité est disposé à relever le taux des fonds fédéraux à la réunion du mois de mars", avertissant néanmoins que la trajectoire de la politique monétaire et les perspectives économiques restaient "très incertaines".
Ces annonces ont été mal accueillies, les grands indices américains ayant clôturé en ordre dispersé. Le Nasdaq100 a gagné 0.17% tandis que le Dow Jones et le S&P500 ont perdu respectivement 0.38% et 0.15%. 

Dans le sillage des places asiatiques, les contrats Futures virent au rouge vif ce matin, le CAC40 étant attendu en baisse de 1.8%. 
Techniquement, le CAC40 a rallié hier une cible majeure de rebond située vers 7015 points et devrait ouvrir en gap baissier dans la zone des 6850 points. En l'absence de réaction positive à l'ouverture, l'indice pourrait retester ses plus bas de lundi vers 6754 points.