L'indice CAC 40 a fini en repli de 0,8% à 4.216,37 points, portant son recul à 3,44% sur l'ensemble de la semaine.

* Le SECTEUR TELECOMS aura une nouvelle fois fait la une de l'actualité boursière après que Vivendi a décidé d'entrer en négociations exclusives avec Numericable pour lui céder sa filiale télécoms SFR.

NUMERICABLE a bondi de 11,74% à 29,50 euros et sa maison mère Altice de 7,41% pendant que BOUYGUES a lâché 2,93% à 30,51 euros. ILIAD, qui devait racheter le réseau mobile de Bouygues si ce dernier parvenait à prendre le contrôle de SFR, a perdu 4,07% à 201,40 euros.

VIVENDI a fini parmi les rares hausses du CAC 40 avec un gain de 0,15% à 19,90 euros, et ORANGE a perdu 1,8% à 10,115 euros.

* Les VALEURS CYCLIQUES et les FINANCIÈRES ont encore pâti de leur statut de titres risqués dans un contexte de net regain d'aversion au risque.

ACCOR (-2,99% à 37,28 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40, ALSTOM 1,7% à 18,81 euros et ALCATEL-LUCENT 1,68% à 2,802 euros.

Du côté des financières, CREDIT AGRICOLE a perdu 2,3% à 11,065 euros, SOCIETE GENERALE 2,19% à 44 euros et BNP PARIBAS 2,09% à 55,26 euros. L'indice Stoxx du secteur bancaire européen (-1,8%) a enregistré la plus forte baisse sectorielle en Europe.

* Les valeurs de la CONSTRUCTION (-1,31%) ont subi de lourdes pertes, également pénalisées par une note négative de Berenberg sur le secteur, notamment son pôle ciments. LAFARGE a abandonné 2,82% à 52,31 euros, Berenberg étant passé à la vente. EIFFAGE a cédé 2,13% à 52,35 euros.

* TOTAL (+0,62% à 46 euros) et VALLOUREC (+0,54% à 36,585 euros) ont signé les plus fortes des quelques progressions du CAC 40, imité par BOURBON sur le SBF 120 (+1,34% à 19,33 euros), soutenus par les cours du pétrole (+0,5% pour le baril de brut léger américain à 18h10) et les craintes entourant la production pétrolière russe sur fond de tensions croissantes entre Moscou et Kiev.

* STENTYS a fini en baisse de 4,72% à 10,50 euros, la société de technologie médicale ayant annoncé une perte opérationnelle annuelle de 11,98 millions d'euros.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez)