L'indice CAC 40 a progressé de 0,48% à 4.247,65 points dans des volumes restés limités (moins de 1,7 milliard d'euros échangés sur NYSE Euronext, soit 67% de leur moyenne quotidienne des trois derniers mois), après un recul de 1,6% jeudi. Sur la semaine, le CAC 40 affiche un repli de 0,7%.

* De nombreuses VALEURS CYCLIQUES ont été recherchées dans un contexte plus optimiste à l'égard de l'économie mondiale et avant le discours du président de la Fed Ben Bernanke prévu ce vendredi soir dans le cadre d'une conférence économique.

ALCATEL-LUCENT a avancé de 1,93% à 3,32 euros, plus forte hausse du CAC 40, VALLOUREC a gagné 1,23% à 39,375 euros, CAPGEMINI 1% à 49,105 euros et BOUYGUES 0,92% à 27,325 euros.

* SAFRAN s'est adjugé 1,81% à 51,20 euros. RBC a porté son objectif de cours de 60 à 64 euros sur le titre, l'intermédiaire soulignant que le groupe est bien positionné pour bénéficier de la croissance du secteur aérospatial cette année.

* CARREFOUR a fini sur un gain de 1,32% à 28,465 euros. Le secteur de la DISTRIBUTION (+1,34%) a signé la meilleure performance sectorielle en Europe après la révision à la hausse de la prévision de bénéfice du britannique Next (+10,036%).

CASINO a pris 0,46% à 82,62 euros.

* Le secteur européen des TÉLÉCOMS (+0,66%) a gagné du terrain avec Telecom Italia (+6,92%), soutenu par un article de presse évoquant la possibilité d'une offre de Telefonica (+0,69%) sur la filiale brésilienne du groupe italien.

ORANGE a progressé de 1,28% à 8,839 euros et ILIAD de 2,98% à 157,10 euros.

* Le secteur IMMOBILIER (+1,08%) a effacé une partie des pertes enregistrées la veille (-1,62%) à la faveur d'une légère détente sur les taux. Les écarts de rendement (spreads) entre les obligations italiennes et espagnoles et les Bunds allemands sont tombés vendredi sous 200 points de base pour la première fois depuis la mi-2011.

UNIBAIL-RODAMCO a fini en hausse de 1,24% à 184,40 euros, FONCIÈRE DES RÉGIONS de 0,92% à 61,41 euros et ICADE de 0,71% à 65,67 euros.

* Les UTILITIES ont retrouvé des couleurs après avoir été pénalisées jeudi par une possible augmentation de capital de l'allemand RWE (+0,04%), évoquée par le quotidien économique Handelsblatt.

EDF s'est octroyé 0,97% à 25,62 euros, VEOLIA ENVIRONNEMENT 0,56% à 11,625 euros, GDF SUEZ 0,18% à 16,745 euros et, hors CAC, AREVA (+3,91% à 19,79 euros) a fini en tête des hausses du SBF 120.

* A rebours de tendance, CRÉDIT AGRICOLE (-0,82% à 9,168 euros) a accusé la plus forte des rares baisses du CAC 40 et s'est reposée sur un support technique situé vers 9,10 euros.

* PUBLICIS a lâché 0,77% à 66,60 euros après avoir inscrit la veille un nouveau plus haut depuis mars 2000, à 67,72 euros.

Le titre du groupe de communication profite d'une accélération de la dynamique acheteuse jusqu'à être suracheté depuis que des sources ont indiqué le mois dernier que l'Union européenne envisageait d'autoriser la fusion avec Omnicom sans condition.

* RÉMY COINTREAU (-2,56% à 58,91 euros) a accusé la plus forte baisse de l'indice SBF 120 au lendemain de la démission soudaine de son directeur général Frédéric Pflanz, trois mois seulement après sa prise de fonctions.

* VIRBAC (+3,459% à 163 euros) a poursuivi sa progression et franchi une nouvelle résistance technique à 160 euros après celle dépassée jeudi à près de 156 euros.

* EUTELSAT a gagné 3,21% à 23,01 euros, les investisseurs saluant les conséquences pour la croissance du groupe de l'acquisition du mexicain Satélites Mexicanos (Satmex), dont la finalisation a été annoncée jeudi.

* ARCHOS a grimpé de 8,65% à 4,02 euros. Le groupe présentera deux smartphones 4G sans abonnement à partir de 199,99 euros lors du Salon de l'électronique grand public (Consumer Electronics Show) de Las Vegas la semaine prochaine.

* OL GROUP (-1,41% à 2,10 euros) a prévenu que le vote de la taxe à 75% sur les hauts revenus validée par le Conseil constitutionnel remettait en cause l'objectif du groupe de retour à l'équilibre du résultat opérationnel courant pour l'exercice 2013-2014. Cette taxe affectera les comptes 2013-2014 du groupe à hauteur de 6,5 millions d'euros.

Alexandre Boksenbaum-Granier et Constance De Cambiaire, édité par Gilles Guillaume