La Bourse de Paris devrait évoluer sans tendance claire mardi à l'ouverture, les investisseurs poursuivant la pause amorcée la veille en l'absence de véritables catalyseurs sur les marchés d'actions.

Vers 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison novembre - recule de 8,5 points à 6409 points, annonçant un début de séance inchangé ou presque.

Le marché parisien avait achevé la séance de lundi exactement là où il l'avait fini vendredi soir, c'est-à-dire à 6416 points, affichant une parfaite stabilité au terme des échanges.

Le dynamisme des titres Renault (+3,8%), Alstom et Michelin (+2,6%) a été compensé par les reculs de Teleperformance et Société Générale, qui fermaient du CAC la marche avec des replis respectifs de 5,3% et 2,1%.

La tendance du jour devrait rester la même ce mardi en l'absence d'événements politiques ou économiques susceptibles d'orienter la tendance dans un sens ou dans l'autre.

L'agenda macroéconomique, en premier lieu, s'annonce particulièrement maigre aujourd'hui, les investisseurs devant simplement prendre connaissances des chiffres des vente au détail de la zone euro attendus en fin de matinée.

Si cette statistique permettra de dresser un état des lieux sur la situation
conjoncturelle de la consommation en Europe, elle ne devrait pas empêcher les investisseurs de s'offrir un répit relatif après l'agitation boursière des deux dernières semaines.

Le principal rendez-vous de la semaine sera fixé à jeudi, avec la publication des derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, qui devraient encore ressortir à un niveau élevé.

Les marchés se chercheront aussi une orientation en regardant vers Washington, où se tiendront les très attendues élections de mi-mandat aux Etats-Unis.

Le rendement des Treasuries à 10 ans remonte à 4,21% en raison des craintes suscitées par la perspective d'une cohabitation qui pourrait bloquer les questions budgétaires.

Du côté des entreprises, la séance sera rythmée par les dernières publications de la saison des résultats, avec les comptes de sociétés comme Munich Re, Bayer ou Deutsche Post.

La saison des résultats de troisième trimestre a pour l'instant été positive en Europe, avec une croissance des bénéfices de plus de 30% pour les groupes ayant dévoilé leurs comptes.

Mais cette dynamique favorable devrait s'essouffler d'ici à la fin de l'année, avant de glisser en territoire négatif au printemps prochain, puis de, peut-être, se redresser au cours du second semestre 2023.

A ce stade, la prévision de croissance des bénéfices des sociétés européennes pour l'ensemble de l'exercice 2023 ne fait ressortir qu'un maigre 2%.

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