Sur fond d'indicateurs américains positifs, la Bourse de Paris accélère ses gains cet après-midi, essayant d'oublier un temps les angoisses générées par le risque de catastrophe nucléaire au Japon.

Vers 15h40, l'indice CAC 40 progresse ainsi de 2,3% à 3.781 points et récupère donc l'ensemble des pertes de la veille, un décollage que l'on retrouve à Londres (+1,7%) et à Francfort (+2,4%), tandis que le Dow Jones prend 1,4% et le Nasdaq 1,6%.

Déjouant les attentes des experts, l'activité industrielle a accéléré dans la région de Philadelphie en mars, d'après l'indice 'Philly Fed' qui a grimpé à 43,4 ce mois-ci, contre 35,9 en février.

De plus, l'indice des indicateurs avancés du Conference Board a progressé de 0,8% en février. 'L'amélioration du marché du travail, des composants financiers et des attentes des ménages a plus que compensé la dégradation des permis de construire', explique l'économiste Ataman Ozyildirim.

Ces bonnes nouvelles éclipsent le recul de 0,1% de la production industrielle américaine annoncée un peu plus tôt, un recul lié en fait au secteur des 'utilities' alors que la production manufacturière a progressé de 0,4%.

Ces bons chiffres viennent justifier un répit dans le plongeon des marchés, même si, comme le prévient IGMarkets, la situation demeure très incertaine et le dossier des réacteurs de Fukushima 'arrivera en tête des priorités des traders dans les heures et les jours à venir'.

Sur le CAC, Schneider Electric grimpe de 3,3% à 109,5 euros et affiche l'une des meilleures performances à la faveur d'une note d'UniCredit, selon lequel il devrait bénéficier de la remise en cause du nucléaire suite à la catastrophe au Japon.

De même, Carrefour gagne 2,8% à 30,7 euros, profitant notamment d'une note de HSBC, qui relève sa recommandation de 'neutre' à 'surpondérer' et son objectif de cours de 36 à 39 euros, considérant que la dévalorisation du titre est allée trop loin.

À l'inverse, Crédit Agricole (-0,3% à 11,2 euros) accuse l'une des seules baisses du CAC, après avoir dévoilé un plan stratégique à moyen terme devant lui permettre d'accroître son produit net bancaire de 25% en quatre ans.

Plastic Omnium (+17,3% à 51,4 euros), ADLPartner (+12,8% à 12,6 euros) et Linedata Services (+7,2% à 13 euros) voient leurs résultats annuels applaudis par les investisseurs.

Les publications de Locindus (-3% à 21,9 euros) et de Stallergenes (-2,5% à 56,8 euros) se trouvent par contre fraîchement accueillies.

Genfit prend 6,4% à 4,4 euros, recherché pour le contrat de recherche signé avec sanofi-aventis pour la recherche et le développement de médicaments contre différents désordres métaboliques.

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