PSA souffre en Chine. Les ventes 2018 de Peugeot sont contrastées. Grâce à l'apport d'Opel Vauxhall, elles sont en hausse de 6,8% à 3,878 millions de véhicules, mais elles reculent de -12% sur le périmètre historique à cause des marchés chinois (-32,2%), iranien et latinoaméricain.
 
BNP réduit la voilure.  BNP Paribas serait en train de fermer son trading desk matières premières aux Etats-Unis, qui occupe quelques 16 personnes, selon Bloomberg. L'équipe négociait des métaux, des produits agricoles et énergétiques.
 
L'A220 au régime. Airbus a prévu des réductions de coûts importantes sur le programme A220, repris à Bombardier, avec une baisse à deux chiffres évoquée. L'ex-CSeries doit être moins cher à produire pour convaincre la clientèle.  
 
Saikawa dans 'Les Echos'. Le directeur général de Nissan estime que les administrateurs de Renault devraient tirer les mêmes conclusions que leurs homologues japonais concernant Carlos Ghosn, une fois qu'ils auront examiné les documents transmis. Par ailleurs, 'NHK' a fait savoir que la demande de remise en liberté du dirigeant avait été repoussée.
 
De l'activisme dans le pastis. Pernod Ricard devrait rencontrer les représentants du fonds activiste Elliott avant ses prochaines échéances financières, selon 'Reuters'. La rencontre aurait lieu ce mois-ci. Elliott possède plus de 2,5% du capital.
 
Des concessions. Les sociétés d'autoroutes, liées à Vinci, Eiffage et Abertis, devraient proposer des avantages à leurs usagers réguliers. Ces abonnements, qui viendraient en plus des formes déjà existantes, sont en cours d'examen par le gouvernement.
 
En bref en France. Fabrice Barthélémy va prendre la présidence du directoire de Tarkett. Nominations chez JCDecaux UK. Cellnovo tire une nouvelle tranche sur le financement Kreos. MND renouvelle ses lignes de crédit court terme. Guy Degrenne vers un retrait de la cote. Pharnext muscle sa direction. Augros a publié ses comptes. Interparfums révise en hausse ses attentes. CGG a étendu sa bibliothèque en données terrestres aux Etats-Unis.
 
La donne change. Fiat Chrysler va réviser son plan d'investissement en Italie après l'adoption de taxes visant les grosses cylindrées diesel et essence et de mesures en faveurs de petits véhicules. Le constructeur va devoir réorienter ses priorités après avoir fait état en novembre d'un programme de 5 milliards d'euros d'investissements d'ici 2021.
 
Nouveau round chez TI. Chez Telecom Italia, la tension monte avant l'AG du 29 janvier. Elliott a publié hier soir un communiqué pour brocarder les demandes de Vivendi en amont de la réunion. Le Français voudrait reprendre le contrôle du conseil après avoir été évincé il y a plusieurs mois par le fonds.
 
VW pose un lapin. Volkswagen va investir 800 millions de dollars dans l'électrique aux Etats-Unis, mais le groupe allemand et Ford ont annulé leur conférence commune prévue aujourd'hui. Le projet d'alliance entre les deux constructeurs n'est pas encore assez mûr, ont-ils fait savoir. Cela ne fait pas très sérieux à quelques heures de l'événement promis.  
 
En bref ailleurs. Le Comité de Bâle assouplit ses exigences pour les banques en 2022. Au Salon de Detroit, les patrons de l'industrie automobile appellent Trump à mettre un terme à la guerre douanière. Etihad accroîtrait ses positions dans Jet Airways. Grosse grève dans le transport aérien en Allemagne. Liberty Latin America aurait approché Millicom International Cellular, a appris Reuters, en vue d'un rachat. La faillite de l'énergéticien californien PG&E est confirmée après les incendies. Partners Group et Lindt ont publié leurs comptes.