a bourse de Paris s'en va tranquillement vers une hausse de +1%, avec un CAC40 qui renoue avec les 8.000 après avoir fortement accéléré à la hausse à 14H30 (publication d'un 'NFP' médiocre).
Les indices US engrangent de +1,2% (S&P500) à +1,8% (Nasdaq) au lieu de +0,6 à +0,8% anticipés, apportant de nouveau la démonstration qu'une 'mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle' dès lors que le principal enjeu redevient la perspective d'un assouplissement monétaire par la FED (dès septembre) et non la bonne santé de l'économie américaine.
Le 'NFP' (rapport sur l'emploi) ressort 30% en-deçà des attentes : léconomie américaine n'a généré que 175.000 emplois non agricoles au mois d'avril, selon le Département du Travail, un nombre largement inférieur aux attentes du marché qui étaient en moyenne de l'ordre de 250.000.

Le taux de chômage s'est accru de 0,1 point à 3,9%, là où les économistes espéraient une stabilité à 3,8%, tandis que le taux de participation à la force de travail s'est maintenu à 62,7%, et que le revenu horaire moyen a augmenté à un rythme annuel de 3,9%.

En outre, les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été révisées, de 270.000 à 236.000 pour février et de 303.000 à 315.000 pour mars, soit un solde de révision total de -22.000 pour ces deux mois.
'Les créations d'emploi ont encore surpris par leur vigueur au premier trimestre, avec 276.000 créations par mois en moyenne', rappellent les équipes d'Oddo BHF.
Le dernier NFP écarte de surcroît le risque de surchauffe salariale avec une progression de +3,6% du salaire horaire.

La croissance dans le secteur privé américain a moins ralenti qu'estimé initialement en avril, à en croire l'indice PMI composite de S&P Global qui ressort à 51,3 en définitive, contre 50,9 en estimation flash, et après 52,1 pour le mois précédent (les opérateurs retiendront que ça se dégrade de -0,8 sur 1 mois, ce qui va dans le sens d'un ralentissement).
Les marchés obligataires applaudissent ces chiffres US, avec -5Pts sur le '10 ans' à 4,52% (contre 4,70% en début de semaine), le '2 ans' efface -7Pts à 4,807% (contre 5,00% vendredi dernier).
En Europe, nos OAT et les Bunds se détendent de -5Pts également à 3,005% et 2,5030% respectivement.
Le ralentissement qui se dessine continue de plomber le secteur pétrolier avec un baril de Brent qui perd encore 0,5% à 83,4$, soit -6,5% en hebdo.
L'Or retombé brièvement sous les 2.300$ vers 15H35 (2.281$) se redresse vers 2.295 et cède 1,5% en hebdo.
Le Dollar se trouve nettement affaibli avec un recul de -0,4%, l'Europ progressant symétriquement vers 1,0765$.
Elément de soutien pour la cote parisienne, Société Générale a dévoilé ce matin un résultat net part du groupe en repli de 21,7% à 680 millions d'euros pour le premier trimestre, largement supérieur au consensus qui ne visait que 475 millions.

Crédit Agricole SA dévoile un résultat net part du groupe (RNPG) sous-jacent en progression de 54,7% à 1,93 milliard d'euros pour le premier trimestre 2024, ainsi qu'un résultat brut d'exploitation sous-jacent en forte hausse de 36,1% à 3,15 milliards.

Legrand publie un résultat net part du groupe (RNPG) en baisse de 16,5% au titre des trois premiers mois de 2024, à 275,9 millions d'euros, avec une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions en baisse de 1,6 point à 20,6% des ventes.

Maurel & Prom annonce que le conseil d'administration soumettra finalement à l'AG du 28 mai, un dividende de 0,30 euro par action au titre de 2023, au lieu d'une proposition initiale d'un dividende stable à 0,23 euro annoncée en marge de ses résultats annuels.

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