Le suspens demeure : le CAC qui était remonté de -0,3% à environ -0,1% vers 16H45 affiche de nouveau une dizaine de points de baisse... mais se maintient allègrement au-dessus de la barre des 8.200, revenant à 0,5% de ses records absolus... et toujours sans volumes.
Il ne s'est échangé que 1,1MnsE en 8 heures de cotations et il n'y aucun réel 'intérêt acheteur' depuis 6 séances.

Mais on assiste à une véritable hausse funiculaire et l'indice reste en capacité d'aligner une 7ème séance de hausse.

L'Euro-Stoxx50 et le DAX ne perdent que 0,1% et ils pourraient aller inscrire de nouveaux records... comme l'AEX, l'indice néerlandais qui grimpe de +0,9% vers 913 : 7ème record de clôture consécutif garanti.

Wall Street entame prudemment la semaine, mais sur une note positive : les indices US grappillent entre +0,1% (S&P ou Dow Jones) et +0,3% (Nasdaq).
A noter ce lundi une poussée haussière du 'VIX' assez inattendue (vue la volatilité quasi nulle du 'S&P') de +6,6% vers 13,5 contre 12,55 vendredi (appétit pour le risque maximum).

'L'appétit pour le risque augmente à nouveau sur l'ensemble des marchés avec une cohérence remarquable, des actions aux obligations, en passant par le crédit et les matières premières', fait remarquer Florian Ielpo, chez Lombard Odier.

Après le vif rebond signé la semaine passée (+3%), l'indice parisien et l'Euro-Stoxx50 vont être mis à l'épreuve cette semaine avec une kyrielle d'indicateurs économiques, à commencer par les derniers chiffres de l'inflation aux Etats-Unis.

Les marchés d'actions américains - qui viennent d'aligner trois semaines consécutives de hausse - se trouvent pour leur part à quelques encablures de leurs plus hauts historiques.

Si la rapidité et l'ampleur de ces gains peuvent faire redouter un repli imminent, le marché pourrait bien trouver un nouvel élan si le CAC parvenait à se hisser durablement au-dessus de sa résistance majeure des 8250 points.

Jusqu'ici, le seuil des 8250 points a représenté pour les investisseurs un point de gestion important, synonyme de prises partielles de profits, ce qui a empêché le ralliement du seuil psychologique des 8500 points.

La capacité du marché parisien à dépasser ce niveau-clé va être testée au cours des prochains jours par un programme chargé sur le plan des indicateurs, avec notamment les chiffres des ventes au détail et de la production industrielle Outre-Atlantique.

'Nous recommandons de bâtir des positions de portefeuille en fonction de tous les scénarios possibles, mais avec un biais privilégiant la perspective de baisses de taux', souligne Angelo Kourkafas, stratège chez Edward Jones.

A l'agenda de la semaine figure par ailleurs une intervention de Jerome Powell, le président de la Fed, qui s'exprimera à l'occasion de la conférence annuelle de l'Association des banquiers étrangers organisée à Amsterdam.
Sur l'obligataire, personne ne prend d'initiative à 24H d'un 'speech' de Jerome Powell : le '10 ans' et le '2 ans' US se détendent de-2Pts (à 4,48% et 4,85%), en Europe, les Bunds et OAT effacent également -1,5Pts, retrouvant ainsi leurs niveaux de jeudi à 2,505% et 3,011% respectivement.

Le Dollar est lui aussi peu changé : il s'effrite de -0,2% vers 1,0795/E (le '$-Index recule de -0,15%).

Dans l'actualité des sociétés tricolores, Sanofi indique augmenter de 1,1 milliard d'euros ses investissements dans ses grands projets industriels en France, pour créer de nouvelles capacités de bioproduction sur ses sites de Vitry-sur-Seine (Val de Marne), Le Trait (Seine-Maritime) et Lyon Gerland (Rhône).

EDF annonce la signature, avec plusieurs grandes banques internationales, de prêts bancaires verts dédiés au financement du parc nucléaire en France pour environ 5,8 milliards d'euros, des prêts ayant une maturité comprise entre trois et cinq ans.

De son côté, Air France-KLM annonce le lancement d'une offre de rachat en numéraire portant sur deux souches obligataires existantes, ainsi que son intention de procéder à une nouvelle émission obligataire, en vue d'allonger la maturité moyenne de sa dette.


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