En attendant l'intensification de la saison des résultats trimestriels, l'appétit pour le risque s'est estompé et les principales places financières subissent quelques dégagements, rattrapées par les incertitudes au sujet des taux. 
L'économie américaine reste notamment robuste, tout comme l'inflation de part et d'autre de l'Atlantique qui demeure résiliente et les banquiers centraux tendent à calmer les espoirs d'assouplissements monétaires trop rapidement dans l'année. Même si les anticipations sont encore majoritairement en faveur d'une baisse de taux en juin, la probabilité est passée de 80% à 60% aux Etats-Unis en quelques jours, Jerome Powell ayant freiné les ardeurs du marché, en rappelant que le combat contre l'inflation n'était pas gagné.

Faute de précision, les regards devraient rester focaliser sur les trimestriels des sociétés. Selon le consensus Factset, les sociétés du S&P500 devraient dévoiler des bénéfices en hausse de 4% pour le 4ème trimestre. La volatilité pourrait donc perdurer. 

Graphiquement, le CAC40 consolide depuis son record absolu du 14 décembre dernier (7653 points). A court terme, la zone des 7290 points devra contenir les velléités baissières sous peine d'une poursuite du mouvement en direction des 7160 points puis 7000 points.