LVMH chercherait à faire baisser le prix de TIFFANY
Le groupe dirigé par Bernard Arnault a estimé qu'il ne pouvait pas "en l'état" mener à bien son projet de rachat, reprochant à l'américain des erreurs de gestion et des performances commerciales insuffisantes.
Un procès sur le litige opposant les deux sociétés est prévu pendant quatre jours à compter du 5 janvier prochain devant un tribunal du Delaware.
Jefferies a réagi à cette information de presse dans une note titrée "Pour une (toute petite poignée) de dollars". Le broker juge cette saga autant alambiquée qu'étrange, mais estime que cette discussion sur le prix en vaut la peine, au final).
Invest Securities affiche, lui, son scepticisme. "A moins que LVMH cherche seulement à avoir raison sur la forme, il convient dans l'immédiat d'accueillir cette rumeur avec circonspection", écrit le broker.
Selon lui, LVMH pourrait aussi chercher à gagner du temps, afin de mieux évaluer les conséquences de la crise et la reprise de momentum du luxe visible dans les performances du troisième trimestre mais dont il n'est pas acquis que le quatrième trimestre confirmera en tous points la tendance acquise.