* Valeurs qui se traitent ex-dividende 

    PARIS, 18 novembre (Reuters) - Les valeurs du jour lundi à
la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a fini en hausse
et au-dessus de la barre des 4.300 points (+0,66% à 4.320,68
points), à nouveau vers ses plus hauts de cinq ans. Les marchés
ont été soutenus par les réformes annoncées par le comité
central du Parti communiste chinois et des signes d'amélioration
de l'économie en zone euro et :
    
    * STMICROELECTRONICS s'est offert un rebond 
(+2,81% à 5,677 euros) et a signé la plus forte hausse du CAC 40
près une dégringolade de 13,7% consécutive à la publication de
ses résultats trimestriels le 22 octobre.
    
   * EADS a gagné 2,43% à 53,21 euros, le marché ayant
salué les commandes engrangées par le groupe d'aéronautique et
de défense lors du salon de Dubaï. 
    
    * Les CYCLIQUES, notamment l'automobile, les valeurs de
consommation et les bancaires ont été les principaux
bénéficiaires des nouvelles venant de Chine et d'Europe, et
aussi de la détermination des banques centrales des pays
développés à poursuivre leurs politiques ultra-accommodantes.
    * MICHELIN a gagné 2,07% à 81,05 euros et RENAULT
 1,36% à 62,48 euros.
    Hors CAC 40, PSA (+6,3% à 10,885 euros) a fini en
tête des hausses du SBF 120, le titre ayant profité
d'un surcroît d'intérêt après le relèvement par JPMorgan de sa
recommandation, de sous-pondérer à neutre. 
    FAURECIA a gagné 5,7% à 24,11 euros alors que,
selon des sources proches du dossier citées par Reuters, PSA
pourrait céder ses 57% dans l'équipementier dans l'éventualité
d'un rapprochement avec DONGFENG. 
VALEO a pris 1,77% à 76,5 euros.
    * CREDIT AGRICOLE a progressé de 1,48% à 8,921
euros, SOCIETE GENERALE de 0,59% 41,72 euros et BNP
PARIBAS de 0,5% à 54,75 euros.
    * LVMH a pris 1,57% à 142,55 euros, DANONE
 1,22% à 55,7 euros, CARREFOUR 1,3% à 27,735
euros.
           
    * Les baisses dans le CAC 40 ont été de faible ampleur.
SAINT-GOBAIN (-1,25% à 38,75 euros) a accusé la plus
forte baisse de l'indice sur des prises de bénéfice. Le titre
gagne encore près de 20% depuis le début de l'année.
    
    * VALLOUREC a reculé de 1,02% à 42,025 euros,
poursuivant un mouvement baissier entamé au début du mois qui
s'est accéléré après la publication des résultats trimestriels
du fabricant de tubes d'acier. Depuis le 5 novembre, le titre
avait déjà perdu plus de 5%.
    
    * Scénario analogue pour TECHNIP, qui a perdu
0,87% à 77,62 euros et poursuivi un mouvement descendant engagé
fin octobre après la publication de résultats trimestriels
plombés par des effets de change. Depuis le 31 octobre, le titre
avait perdu jusqu'ici plus de 9,0%.
    
    * MEDICA a gagné 4,84% à 21,0 euros et KORIAN
 a perdu 2,77% à 24,61 euros. Korian va racheter Medica
pour une valeur de l'ordre de 1,1 milliard d'euros, ce qui
donnera naissance au n°1 européen des maisons de retraite,
devant un autre français, ORPEA (+2,34% à 41,14 euros).
 
    
    * ALCATEL-LUCENT (-3,09% à 3,056 euros) a accusé la
plus forte baisse du SBF 120 après avoir enfoncé un support à
3,17 euros, le titre étant suracheté et pouvant subir une
correction technique de courte durée, selon des analystes
graphiques.
    
    * TF1 a lâché 2,94% à 13,36 euros, pénalisé par la
défaite de l'équipe de France de football face à l'Ukraine pour
le premier match du barrage qualificatif pour la Coupe du monde
de 2014 au Brésil. 
        
     * EUROPACORP a perdu 2,82% à 3,79 euros. Selon le
quotidien Le Parisien, la Cour des comptes aurait transmis à la
justice une note confidentielle dans laquelle elle évoquerait
des soupçons de détournement de fonds publics qui auraient
entaché le financement de la Cité du cinéma de Luc Besson.
EuropaCorp a annoncé son intention de porter plainte après cet
article, disant ne pas avoir eu connaissance d'un tel rapport.
 
    
    * VRANKEN-POMMERY a gagné 1,82% à 24,55 euros
après avoir annoncé un projet d'alliance avec le groupe familial
Castel dans le domaine des vins rosés, dans le cadre d'un accord
valorisant leurs activités sur ce segment à 42 millions d'euros.
 

 (Raoul Sachs, édité par  Dominique Rodriguez)