Rien ne semble pouvoir arrêter la frénésie vendeuse qui frappe les marchés actions, à l’image du CAC40 qui vient de perdre plus de 31% sur les quatre dernières semaines. 
Entre la nette propagation du coronavirus à travers le globe, pandémie qui devrait avoir de lourdes répercutions économiques et la forte chute du pétrole (avec l’échec de l’OPEP, la baisse des prix et la hausse de la production annoncée par l’Arabie Saoudite), tous les prétextes sont bons pour se dégager des actifs risqués.
L’indice parisien vient d’ailleurs de perdre 10% en l’espace d’une séance, alors que D. Trump a annoncé la suspension de tous les vols entre l’Europe et les Etats-Unis pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19.
Les décisions des banques centrales sont restées sans effet, ne parvenant pas à calmer les craintes des opérateurs, la volatilité extrème devrait donc perdurer.

Graphiquement, le CAC40 revient à grande vitesse à proximité de la zone de soutien majeure des 4000 points, que l'on retrouve en données journalières et hebdomadaires. C'est donc plus de 2000 points de perdus en quelques semaines. A court terme, seul un retour au-dessus des 4600 points réduira la pression vendeuse.