* Toutes les bancaires, sauf Société générale, ont terminé dans le vert, après avoir fortement baissé la veille, laissant la place aux technologiques à la tête des baisses du CAC 40.

BNP PARIBAS a gagné 1,05% à 46,945 euros, SOCIETE GENERALE a perdu 0,54% à 36,135 euros, CREDIT AGRICOLE a gagné 1,8% à 8,903 euros et NATIXIS a pris 2,12% à 3,325 euros. Hors CAC, DEXIA a repris 1,58% à 1,870 euro après avoir chuté de 8% lundi. L'indice Stoxx des bancaires en Europe a cédé 0,22%.

* Le secteur de l'assurance, entraîné depuis lundi dans la spirale baissière en raison de sa forte exposition à la dette souveraine italienne, a continué de son côté à perdre du terrain. AXA a cédé 1,58% à 14,015 euros, après avoir perdu 6,59% la veille, et CNP ASSURANCES 2,22% à 13,425 euros, après avoir perdu 5,18% lundi. Exane BNP Paribas a abaissé sa recommandation sur CNP, de "surperformance" à "sous-performance", avec un objectif de cours ramené de 19,50 à 14 euros. L'indice européen des assureurs a perdu 1,42%.

* Dans le secteur technologique, qui avait relativement bien résisté au dérapage des marchés la veille, STMICROELECTRONICS a essuyé la plus forte baisse du CAC 40, avec une perte de 3,83% à 6,611 euros, suivi d'ALCATEL-LUCENT (-3,04% à 3,863 euros) et CAPGEMINI (-1,85% à 38,275 euros).

* CARREFOUR a reculé de 2,68% à 21,990 euros, en réaction au retrait du soutien du Brésil au projet de fusion de sa filiale brésilienne avec le distributeur Grupo Pao de Açucar.

* LAFARGE (-1,76% à 39,090 euros) et l'ensemble des BTP et matériaux de construction ont été attaqués. JP Morgan a abaissé ses objectifs de cours sur Lafarge et sur l'ensemble des matériaux de construction dans la perspective d'une baisse des dépenses d'infrastructure aux Etats-Unis. De même, VINCI a perdu 1,95% à 40,755 euros.

* CARMAT, spécialiste du coeur artificiel qui a fait son entrée en Bourse il y a tout juste un an, a bondit de 6,7% à 182,20 euros, après l'annonce d'une augmentation de capital de 25,5 millions d'euros lancée en raison du développement plus rapide que prévu de son projet.

Raoul Sachs, Juliette Rouillon, édité par Jean-Michel Bélot