Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort flirtait avec l'équilibre mercredi dans la matinée, sur ses gardes avant d'en savoir plus sur la réforme fiscale de Donald Trump aux Etats-Unis, alors que se poursuit la saison des résultats en Allemagne.

Vers 08H05 GMT, l'indice vedette Dax progressait de 0,03% 12.471,10 points, tout près de son record de séance signé la veille ( 12.483 points) et le MDax des valeurs moyennes cédait 0,06% à 24.600 points.

Au niveau macroéconomique, les investisseurs concentreront leur attention sur la présentation de la grande réforme fiscale voulue par la Maison Blanche, Donald Trump ayant évoqué "probablement la plus grande baisse d'impôts de l'histoire".

La place Francfortoise reste toutefois prudente, alors que les investisseurs s'interrogent toujours sur la capacité de M. Trump à tenir ses promesses et avant la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE jeudi.

Le marché suivra également dans la matinée la conférence de presse du gouvernement allemand sur ses nouvelles prévisions économiques pour 2017 et 2018. Berlin devrait relever très légèrement sa prévision de croissance économique pour cette année, de 1,4% à à 1,5%, selon l'agence allemande DPA.

L'agenda microéconomique était lui dominé par la publication des bilans financiers des entreprises au premier trimestre dans plusieurs pays, dont l'Allemagne.

Sur le Dax, le groupe aérien Lufthansa faisait la course en tête avec une hausse de 0,93% à 16,80 euros, talonné par le laboratoire pharmaceutique Bayer (+0,83% à 109,35 euros).

Le réassureur Munich Re avançait de 0,13% à 188,25 euros au jour de son assemblée générale annuelle, la dernière pour son patron de longue date Nikolaus von Bomhard, qui sera remplacé par Joachim Wenning.

Daimler perdait 0,52% à 68,34 euros après la publication de son rapport financier pour le premier trimestre. Le champion mondial de l'automobile haut de gamme a relevé mercredi ses ambitions pour l'exercice en cours après un début d'année sur les chapeaux de roues, encore meilleur qu'escompté par les analystes, mais il a également fait savoir qu'il ne pouvait pas exclure de lourdes charges financières en raison des diverses enquêtes sur les émissions de ses voitures diesel dont il fait l'objet.

En queue d'indice, Thyssenkrupp lâchait 0,99% à 22,54 euros.

Hors indices, Air Berlin prenait 1,71% à 0,54 euro malgré les inquiétudes sur le sort de la deuxième compagnie allemande alors qu'Alitalia est au bord du gouffre, ce qui pourrait pousser leur actionnaire commun Etihad à revoir sa stratégie en Europe.

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