Cela ne l'empêche pas de rester l'un des dossiers préférés des analystes dans le secteur, et même le dossier favori depuis peu, si l'on se base sur les modélisations d'UBS, qui mesure chaque valeur à partir des recommandations positives, neutres et négatives des analystes. Avec 20 avis positifs et 2 neutres sur 22, le dossier bénéficie d'une cote d'amour élevée, qui semble inversement proportionnelle à celle de sa directrice générale Isabelle Kocher dans certains milieux.

Les bureaux d'études apprécient en général le profil d'Engie, qui cherche à prendre une place importante dans la transition énergétique, après s'être délesté d'une partie de ses actifs les plus polluants. L'essentiel de la transformation est désormais acquis, mais cela peine à se concrétiser dans les performances financières et par conséquent dans les cours, même si le coupon plutôt généreux, qui offre actuellement un rendement d'un peu plus de 5%, atténue un peu la déception. 

Dans le classement d'UBS, Engie devance National Grid et Enel sur le podium des valeurs préférées des analystes dans le domaine de l'énergie. Enagas, Naturgy et Uniper ferment la marche.