ArcelorMittal (+2,25% à 9,85 euros) affiche l’une des plus fortes hausses de l’indice CAC 40 grâce à des résultats moins dégradés que prévu. Le sidérurgiste a enregistré au deuxième trimestre une perte nette part du groupe de 559 millions de dollars, contre une perte de 447 millions l’année dernière. L’Ebitda a suivi le même chemin, passant de 1,555 milliard de dollars à 707 millions de dollars. Ce dernier est cependant supérieur au consensus Reuters s’élevant à 482 millions.

Cette dégradation des comptes survient en raison de la chute de 43% du chiffre d'affaires à 10,976 milliards de dollars.

Le groupe sidérurgique a enregistré une baisse de 2,3 milliards de sa dette nette sur un an à 7,8 milliards de dollars au 30 juin 2020, atteignant son niveau le plus faible depuis la fusion entre Arcelor et Mittal. Elle vise 7 milliards.

" Alors que la vitesse et la trajectoire de la reprise de la demande après la pandémie de Covid-19 restent incertaines, les principaux marchés d'ArcelorMittal montrent des signes de reprise à partir de niveaux exceptionnellement bas ", a commenté le sidérurgiste.