Les marchés jugent l'éventualité d'une deuxième vague et la solidité de la reprise
La journée a d'abord été marquée par la situation sanitaire à Pékin, où le nombre de nouvelles infections au covid-19 inquiète. Un communiqué des autorités chinoises affirmant que la situation dans la capitale est sous contrôle a un temps rassuré, mais moins que l'absence de décès.
Aux Etats-Unis, la hausse des cas de coronavirus dans plusieurs Etats a également de quoi faire craindre une nouvelle vague. Donald Trump n'a trouvé matière à s'inquiéter et a déclaré que le pays ne se re-confinerait pas.
Mais ce sont avant tout les chiffres de l'emploi qui ont déçu les marchés. En effet, les inscription hebdomadaires au chômage ont moins que reculé qu'attendu la semaine dernière et le nombre de postulant aux minima sociaux est resté très élevés. De quoi alimenter les inquiétudes autour d'une reprise moins rapide qu'espérée, bien que l'indice de la Fed de Philly ait fortement remonté.
En Europe, en l'absence de publication concernant la Zone Euro, c'est la Banque d'Angleterre qui a fait l'actualité. Celle-ci a annoncé une augmentation de 100 milliards de livres de son programme de rachat de titres, pour le porter à 745 milliards.
Du côté des valeurs, ArcelorMittal (-5,75%) a fini lanterne rouge du CAC 40. L'aéronautique, avec Airbus (-2,77%) et Safran (-1,89%) a également souffert, de même que la grande distribution, en particulier Carrefour (-2,42%) et Casino (-4,73%).
Les valeurs technologiques (STMicroelectronics, +1,54%) ou refuges (Kering, +0,59%) ont, elles, mieux résisté.